Month: September 2020

We must protect the French

La BNVCA, en colère et très choquée, condamne fermement l’attentat terroriste commis aujourd’hui dans le 11ème arrondissement de Paris à proximité des anciens bureaux de Charlie Hebdo. La nouvelle attaque au couteau a fait quatre blessés, dont deux grièvement. Ce bourg a été fortement marqué par le terrorisme islamiste qui a également frappé durement les juifs chez les habitants d’Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll … Nous sommes préoccupés par le procès, nous découvrirons que les auteurs sont des individus radicalisés. Après que Charlie Hebdo ait réimprimé les caricatures, Al-Qaïda a lancé de nouvelles menaces. Un journaliste de France 24, Wassim Nasr, a immédiatement averti que les menaces d’Al-Qaïda devaient être prises au sérieux. Nous saluons l’action des policiers qui ont arrêté les deux assaillants. Nous attendons les résultats de l’enquête. A l’heure où la question de la libération des jihadistes est envisagée, à l’heure où les Français partis combattre en Syrie ou ailleurs demandent à rentrer, une certitude s’impose: les Français doivent être protégés. Nous appelons les autorités à ne donner ni confiance ni indulgence aux djihadistes. Nous leur demandons de ne montrer aucune faiblesse face à ces compatriotes radicalisés, partisans des forces islamo-terroristes. Ils constituent une menace dangereuse pour la France. La BNVCA formera une partie civile lors de l’audience. La BNVCA montre sa solidarité avec les victimes et leur souhaite un prompt et complet rétablissement.

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Le Président Sammy Ghozlan TEL. 0177384944

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

We must protect the French

The BNVCA, angry and very shocked, strongly condemns the terrorist attack committed today in the 11th arrondissement of Paris near the former offices of Charlie Hebdo. The new stabbing attack left four people injured, two of them seriously.

This borough was strongly marked by Islamist terrorism which also hit the Jews hard in the people of Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll… We are concerned that, given the modus operandi, the stabbing, the location and the concurrent with the ongoing trial, we will discover that the perpetrators are radicalized individuals.

After Charlie Hebdo reprinted the cartoons, Al Qaeda issued new threats. A journalist from France 24, Wassim Nasr, immediately warned that Al Qaeda’s threats must be taken seriously.

We salute the action of the police officers who arrested the two attackers. We are awaiting the results of the investigation. At a time when the question of the release of the jihadists is being considered, at a time when French people who have gone to fight in Syria or elsewhere are asking to return, one certainty is needed: the French must be protected.

We call on the authorities to give no trust or leniency to the jihadists.  We ask them not to show any weakness in the face of these radicalized compatriots, followers of the Islamic-terrorist forces. They pose a dangerous threat to France.

The BNVCA will form a civil party at the hearing.

The BNVCA shows its solidarity with the victims and wishes them a speedy and complete recovery.
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Il faut protéger les Français

La BNVCA, en colère et très choquée, condamne fermement l'attentat terroriste commis aujourd'hui dans le 11e arrondissement de Paris à proximité des anciens bureaux de Charlie Hebdo. La nouvelle attaque au couteau a fait quatre blessés, dont deux grièvement.

Ce bourg a été fortement marqué par le terrorisme islamiste qui a également frappé durement les juifs chez les habitants d'Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll … Nous sommes préoccupés par le procès, nous découvrirons que les auteurs sont des individus radicalisés.

Après que Charlie Hebdo ait réimprimé les caricatures, Al-Qaïda a lancé de nouvelles menaces. Un journaliste de France 24, Wassim Nasr, a immédiatement averti que les menaces d'Al-Qaïda devaient être prises au sérieux.

Nous saluons l'action des policiers qui ont arrêté les deux assaillants. Nous attendons les résultats de l'enquête. A l'heure où la question de la libération des jihadistes est envisagée, à l'heure où les Français partis combattre en Syrie ou ailleurs demandent à rentrer, une certitude s'impose: les Français doivent être protégés.

Nous appelons les autorités à ne donner ni confiance ni indulgence aux djihadistes. Nous leur demandons de ne montrer aucune faiblesse face à ces compatriotes radicalisés, partisans des forces islamo-terroristes. Ils constituent une menace dangereuse pour la France.

La BNVCA formera une partie civile lors de l'audience.

La BNVCA montre sa solidarité avec les victimes et leur souhaite un prompt et complet rétablissement.

WE MUST PROTECT THE FRENCH PEOPLE

The BNVCA, angry and very shocked, strongly condemns the terrorist attack committed today in the 11th arrondissement of Paris near the former offices of Charlie Hebdo. The new stabbing attack left four people injured, two of them seriously.

This borough was strongly marked by Islamist terrorism which also hit the Jews hard in the people of Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll… We are concerned that, given the modus operandi, the stabbing, the location and the concurrent with the ongoing trial, we will discover that the perpetrators are radicalized individuals.

After Charlie Hebdo reprinted the cartoons, Al Qaeda issued new threats. A journalist from France 24, Wassim Nasr, immediately warned that Al Qaeda’s threats must be taken seriously.

We salute the action of the police officers who arrested the two attackers. We are awaiting the results of the investigation. At a time when the question of the release of the jihadists is being considered, at a time when French people who have gone to fight in Syria or elsewhere are asking to return, one certainty is needed: the French must be protected.
We call on the authorities to give no trust or leniency to the jihadists. We ask them not to show any weakness in the face of these radicalized compatriots, followers of the Islamic-terrorist forces. They pose a dangerous threat to France.

The BNVCA will form a civil party at the hearing.

The BNVCA shows its solidarity with the victims and wishes them a speedy and complete recovery.

COMMUNIQUÉ DU B.N.V.C.A

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Le Président Sammy Ghozlan TEL. 0177384944

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Terrorisme islamiste: «Assez d’hypocrisie»

Terrorisme islamiste: «Assez d’hypocrisie»
L’éditorial du Figaro, par Yves Thréard.

Apprendre à vivre avec… Aussi longtemps qu’une parade ne sera pas trouvée, l’expression peut à la rigueur être de mise à l’heure du coronavirus. Jamais elle ne doit le devenir face au terrorisme islamiste. Elle traduirait une impuissance, synonyme de lâcheté ; trahirait un fatalisme qui vaudrait renoncement.
La nouvelle attaque conduite vendredi à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo est, bien sûr, chargée de symboles au moment du procès des attentats de janvier 2015. Mais peu importe le lieu ou la date. Depuis huit ans et les assassinats de Mohamed Merah, en 2012, la France vit avec cette menace quotidienne qui a fait plus de 250 morts. Peut-on s’habituer, doit-on accepter? Chaque fois que l’ennemi frappe, la même intransigeance est pourtant avancée.
Certes, la lutte contre le terrorisme est longue, délicate, protéiforme. Les forces de sécurité ont réalisé des progrès incontestables pour démanteler des réseaux, éviter des tragédies. Mais après? Entre 2019 et 2020, quelque 70 activistes islamistes sont sortis de prison. Ils seront une soixantaine l’année prochaine. Les enquêtes le montrent: une fois libérés, ils continuent à cracher leur haine de la France et à mener leur œuvre de propagande auprès d’individus faciles à convertir. Islamiste un jour, islamiste toujours? Il est urgent de revoir le suivi judiciaire de ceux qui diffusent le poison.
La guerre contre le terrorisme va de pair avec le combat contre l’islamisme. Cette idéologie obscurantiste qui se diffuse dans tous les replis de la société et qu’une partie des responsables politiques de gauche refusent de condamner quand ils ne l’encouragent pas. Pas d’amalgame, disent-ils. Dénoncer le terrorisme sans réprouver les effets ravageurs de l’islamisme relève d’une hypocrisie sans nom.
L’attaque d’hier intervient quelques jours avant le discours d’Emmanuel Macron, le 2 octobre, sur ce qu’il nomme les «séparatismes». Osera-t-il enfin faire sauter les tabous pour voir la réalité en face?

Source : Terrorisme islamiste: «Assez d’hypocrisie»
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Au Liban, le premier ministre désigné renonce à former un nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement doit remplacer celui qui a démissionné après la gigantesque explosion meurtrière au port de Beyrouth, le 4 août.

Le premier ministre libanais désigné a annoncé samedi renoncer à former un nouveau gouvernement pour remplacer celui qui a démissionné après la gigantesque explosion meurtrière au port de Beyrouth le 4 août.

« Je m’excuse de ne pas pouvoir poursuivre la tâche de former le gouvernement », a déclaré Mustapha Adib lors d’une allocution télévisée, après de longues négociations pour choisir une équipe gouvernementale approuvée par les différentes forces politiques rivales du pays.

Le gouvernement libanais a démissionné à la suite de l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth qui a fait plus de 190 morts et plus de 6 500 blessés, le 4 août , tout en ravageant des quartiers entiers de la capitale. M. Adib, nommé le 31 août, est sous pression pour former un gouvernement au plus vite, de façon à lancer les réformes réclamées par la communauté internationale pour débloquer des milliards de dollars d’aide.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  A Beyrouth, « quelque chose en nous est brisé comme ces vitres »

Divergences sur l’attribution des portefeuilles ministériels

Les partis politiques libanais s’étaient engagés au début de septembre, lors de la visite du président français, Emmanuel Macron, à former un cabinet « de mission » composé de ministres « compétents » et « indépendants » dans un délai de deux semaines pour sortir le pays du marasme économique. Mais le processus piétine, dans ce pays où le pouvoir est partagé entre les différentes communautés religieuses, en raison de divergences sur l’attribution des portefeuilles ministériels.

Lire aussi  Le gouvernement libanais n’est toujours pas constitué, malgré les appels de la France

Les efforts de M. Adib ont notamment été entravés par deux formations chiites, le Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, et son allié Amal, dirigé par le chef du Parlement, Nabih Berri, qui réclament le portefeuille des finances. Selon des observateurs, l’obstination du tandem chiite est liée aux récentes sanctions américaines contre un ministre du parti Amal et deux compagnies affiliées au Hezbollah.

L’Elysée, qui a multiplié les contacts téléphoniques avec Beyrouth ces dernières semaines, ne cache pas son irritation. « C’est une trahison collective des partis libanais, estime-t-on dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Il est indispensable d’avoir un gouvernement capable de recevoir l’aide internationale, donc la France ne lâchera pas le Liban. » Le chef de l’Etat français doit s’exprimer dimanche soir lors d’une conférence de presse sur la situation politique au Liban, a fait savoir l’Elysée samedi.

Source : ©Au Liban, le premier ministre désigné renonce à former un nouveau gouvernement

Renaud Girard: «Quelle dynamique après la paix israélo-émirienne?»

CHRONIQUE – Le président Trump a qualifié ces accords d’historiques. Ils ne le seront que s’ils engagent une dynamique de paix au Levant.

Renaud Girard.
Renaud Girard. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Signés à la Maison-Blanche le 15 septembre 2020, les accords d’Abraham sont deux nouveaux traités de paix entre Israël et des pays arabes, les Émirats arabes unis et l’île de Bahreïn. Après la normalisation avec l’Égypte en 1979 et avec la Jordanie en 1994, voici donc deux nouveaux États arabes avec lesquels Israël, première puissance technologique du Moyen-Orient, va pouvoir faire des affaires sans avoir à se cacher.

Le président Trump a qualifié ces accords d’historiques. Ils ne le seront que s’ils engagent une dynamique de paix au Levant. Car, en eux-mêmes, ils apportent peu: Israël et ces pays n’ont jamais été en guerre ; l’État hébreu leur livrait discrètement du matériel sensible de sécurité depuis plus d’une dizaine d’années. Mais un tel geste constitue indéniablement un pas dans la bonne direction, vers la fin du conflit israélo-arabe, vieux de trois quarts de siècle.

Dans la mesure où le premier ministre israélien a accepté de suspendre son projet d’annexion de la vallée du Jourdain, ces accords d’Abraham constituent la dernière chance d’appliquer, sur le territoire de l’ancienne Palestine mandataire (gérée par la Couronne britannique de 1923 à 1948), la fameuse solution des deux États. Un État juif et un État arabe, vivant côte à côte, en paix, et en bonne intelligence.

Cependant, les obstacles, réels ou potentiels, sont nombreux sur cette voie, qui semble celle du bon sens à la plupart des pays du monde, y compris aux États-Unis d’Amérique.

Le premier obstacle tient à la division des Arabes de Palestine, qu’on a commencé à appeler «Palestiniens» il y a une cinquantaine d’années, après leur écrasement en Jordanie par les forces bédouines du roi Hussein, en septembre 1970. Aujourd’hui, les Frères musulmans du Hamas (qui contrôlent la bande de Gaza) s’opposent à la hiérarchie du Fatah (mouvement laïc fondé par Yasser Arafat) qui, depuis les accords d’Oslo de 1993, est à la tête de l’Autorité palestinienne administrant les villes de Cisjordanie occupée (par Israël après sa victoire militaire éclair de 1967). L’État hébreu n’a pas face à lui un seul interlocuteur palestinien, mais deux mouvements concurrents, forcément enclins à pratiquer une certaine surenchère.

Ces accords d’Abraham constituent la dernière chance d’appliquer, sur le territoire de l’ancienne Palestine mandataire, la fameuse solution des deux États

Le deuxième obstacle est celui de la volonté politique en Israël. Les partis religieux comptent de plus en plus à la Knesset et pour eux il n’est pas question d’accorder aux Palestiniens des terresque Dieu a données au peuple juif. Entre parties laïques, les concessions politiques sont toujours possibles. Entre mouvements religieux, elles sont impossibles. Car ils ne peuvent pas négocier ce qu’ils considèrent commeune terre sacrée (la Terre promise pour les juifs religieux, le Dar-el-islam pourles Frères musulmans).

Le troisième obstacle est celui de la faiblesse conjoncturelle de l’exécutif à Jérusalem. Benyamin Nétanyahou est affaibli par des procès en corruption et par la perception populaire qu’il aurait mal géré la crise du Covid. Alors qu’il a devant lui sa dernière année au pouvoir, le nationaliste de droite Nétanyahou trouvera-t-il la force de caractère pour conclure un accord avec les Palestiniens et l’imposer ensuite aux membres du Likoud? Avant lui, le premier ministre Menahem Begin, bien qu’ancien membre du groupe de droite Irgoun qui recourait au terrorisme, avait eu le courage d’accepter de décoloniser le Sinaï occupé, pour faire la paix avec l’Égypte. Il fut visionnaire, car l’Égypte et Israël font aujourd’hui front commun contre le terrorisme islamiste et contre l’expansionnisme turc en Méditerranée orientale.

Par ailleurs, la CPI (Cour pénale internationale de La Haye), saisie par l’Autorité palestinienne, devrait se prononcer bientôt sur sa compétence à poursuivre les dirigeants militaires et politiques israéliens sur des crimes de guerre qui auraient été commis à Gaza ou en Cisjordanie. Israël conteste à la fois le fond et la compétence de la Cour, car l’État hébreu n’est pas adhérent au Statut de Rome et estime que la Palestine n’est pas un État au regard du droit international. Il serait contre-productif que la CPI cherche à faire arrêter les responsables israéliens au moment où ils multiplient les traités de paix avec les États arabes. En vertu d’un accord de coalition, le premier ministre d’Israël en 2022 devrait être l’ancien chef d’état-major de Tsahal: le harceler judiciairement n’aboutirait qu’à le rendre plus intransigeant.

Mais il y a une chose très simple que les dirigeants israéliens doivent désormais comprendre: le jour où les Palestiniens seront lassés de demander un État viable contre la paix, ils demanderont l’égalité des droits dans un seul État. Et, à terme, la démographie aidant, cela signifiera la fin de l’État juif, tel que Theodore Herzl le conçut intellectuellement, et tel que David Ben Gourion le fonda pratiquement.