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Le Président

Sammy Ghozlan                                                                              23 décembre 2022

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COMMUNIQUE de PRESSE

Désormais une pizza pour délégitimer Israël, selon le Figaro. Le BNVCA fait une mise au point

 

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Photo: Knafeh, source Israel 21c

Le BNVCA dénonce le caractère fallacieux d’un article du Figaro sur une nouvelle pizza au knafeh à la carte de Pizza Hut en Israël. Le knafeh ou künefe est une pâtisserie réalisée à base de kadaif (cheveux d’ange), de fromage, de beurre et de pistaches ou de noix et sur laquelle du sirop est ajouté. Selon une histoire commune, le plat a été créé et prescrit par des médecins pour satisfaire la faim des califes pendant le ramadan. On raconte que l’histoire aurait eu lieu en Égypte fatimide ou dans le califat omeyyade en Syrie. A Paris, certains restaurants syriens ou libanais proposent du knafeh que l’on trouve largement en Israël.

Mise au point sur une recette “volée” et Safed

Le BNVCA, sollicité par de nombreux interlocuteurs choqués par l’ignorance ou un tel parti pris sous la plume  d’un journaliste du Figaro, apporte une mise au point. Le journaliste, lui, donne sa version : « Mais la Palestine, et notamment la ville de Naplouse, revendique sa paternité », la paternité du knafeh. Le journaliste n’y va pas avec le dos de la fourchette. Interrogé un chef « franco-palestinien » installé à Londres, comptant vraisemblablement dans le décompte des « réfugiés palestiniens » Fadi Kattan, établi à Bethléem et Londres, évoque « le mauvais goût et l’appropriation culturelle» dont fait preuve, selon lui, Pizza Hut, qui s’empare ici d’«un merveilleux et somptueux dessert pour simplement le voler…» Le cuisinier regrette surtout que le fromage utilisé pour la pizza provienne de Safed, “une ville israélienne vidée de ses habitants arabes en 1948”, et non de Naplouse, où est traditionnellement fabriqué ce produit. Ainsi dans cet article surréaliste sur une « appropriation culturelle » le journaliste en profite pour parler de « Safed vidée de ses habitants arabes ». Le BNVCA rappelle que Safed est une ville israélienne, l’une des quatre villes saintes du judaïsme. Au XVIe siècle, elle accueillit de nombreux savants et docteurs de la foi, en majorité des Séfarades chassés d’Espagne par l’Inquisition, qui furent rejoints plus tard par des communautés hassidiques d’Europe centrale. Notamment le Rabbin Isaac Luria, l’un des plus éminents kabbalistes, en 1569, à la suite d’un appel intérieur, s’installa à Safed.

Rappel

Le journaliste n’a pas jugé utile de rappeler que Safed a été inclus dans la partie de la Palestine recommandée pour être incluse dans l’État juif proposé dans le Plan de partage des Nations Unies pour la Palestine.

Le journaliste n’a pas jugé utile de rappeler le massacre de Safed en 1929, durant lequel 20 résidents juifs ont été tués par des Arabes locaux. Le journaliste n’a pas non plus jugé utile de rappeler que le 16 avril, le jour même où les forces britanniques ont évacué Safed, 200 miliciens arabes locaux, soutenus par plus de 200 soldats de l’Armée de libération arabe, ont tenté de prendre le contrôle du quartier juif de la ville. Ils sont repoussés par la garnison juive, composée de quelque 200 combattants de la Haganah , hommes et femmes, renforcée par un peloton du Palmach. L’attaque au sol du Palmach contre la section arabe de Safed a eu lieu le 6 mai, dans le cadre de l’opération Yiftah . La première phase du plan du Palmach pour capturer Safed consistait à sécuriser un couloir à travers les montagnes en capturant le village arabe de Biriyya . L’Armée de libération arabe avait l’intention de prendre le contrôle de toute la ville le 10 mai et de tout massacrer comme l’avait câblé le commandant syrien al-Hassan Kam al-Maz, et entre-temps placé des pièces d’artillerie sur une colline adjacente à la communauté juive. Le troisième bataillon du Palmach n’a pas réussi à atteindre l’objectif principal, la « citadelle », mais a suffisamment « terrifié » la population arabe pour provoquer une nouvelle fuite, ainsi que des appels urgents à l’aide extérieure et un effort pour obtenir une trêve. Cependant, les appels à l’aide ont été ignorés et les Britanniques, maintenant à moins d’une semaine de la fin du mandat britannique sur la Palestine, ne sont pas non plus intervenus

Le journaliste n’a pas non plus jugé utile de rappeler qu’au lendemain de la déclaration d’Indépendance d’Israël, les pays arabes ont déclenché une guerre qui devait éliminer l’Etat juif naissant.

Le BNVCA condamne ce nouvel exemple diffusé par des médias supposés ne pas déformer la réalité, qui vient conforter la volonté désespérée des palestiniens de se créer une histoire longue, eux, dont Arafat, lui-même a déclaré en 1964 que ce peuple avait été inventé pour être une arme contre Israël.

Le BNVCA demande que cet article truffé de faits indigestes soit retiré du site ou au moins que les faits historiques relatifs y soient insérés.

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