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Islam radical: le préfet de la Sarthe décide de fermer la mosquée d'Allonnes – Fred TANNEAU © 2019 AFP
La préfecture de la Sarthe a annoncé ce mercredi avoir engagé une procédure de fermeture de la mosquée d'Allonnes, ville populaire de 11.000 habitants près du Mans, où des prêches légitiment un islam radical.
La mosquée d’Allonnes est notamment gérée par deux associations installées dans la ville, le Juste Milieu (AAJM) et l'association Al Qalam. Environ 300 fidèles fréquentent ce lieu de culte.
Dans un communiqué, la préfecture de la Sarthe justifie sa décision, citant en avant des prêches incitant à “la commission d'actes de terrorisme et le recours à la violence”.
“D'après des éléments recueillis, des prêches et l'activité de ce lieu de culte, fréquenté par des individus appartenant ou proches de la mouvance islamiste radicale, légitiment le recours au jihad armé, la mort en martyr, la commission d'actes de terrorisme et le recours à la violence, la haine et la discrimination ainsi que l'instauration de la charia”, explique-t-elle.
La mosquée d’Allonnes abrite aussi une école coranique “accueillant environ 110 enfants devant lesquels a été valorisé le jihad armé et qui constitue donc un lieu d'endoctrinement”, d'après la même source.
Au regard de ces éléments, et à la demande du ministère de l’Intérieur, le préfet de la Sarthe a donc engagé une procédure de fermeture du lieu de culte. Selon une source proche du dossier, cela faisait plusieurs semaines que cette mosquée était dans le viseur des services de renseignements.
Cette procédure intervient également après une interview de Gérald Darmanin dans Le Figaro où il annonçait que “des procédures [étaient] enclenchées pour six [mosquées] dans la Sarthe, en Meurthe-et-Moselle, en Côte-d’Or, dans le Rhône ou encore dans le Gard”. De nouvelles fermetures pourraient donc être annoncées prochainement.
Il y a un an, le 2 octobre 2020, Emmanuel Macron lançait son plan contre “le séparatisme islamiste” lors d’un discours aux Mureaux, dans les Yvelines. Depuis, le ministère de l’Intérieur se félicite que “les 89 lieux de cultes soupçonnés d’être radicaux et répertoriés par les services de renseignement [aient] tous été contrôlés depuis novembre et un tiers sont désormais fermés ou hors d’état de nuire”.
By SHIMON SAMUELS – OCTOBER 11, 2021
On this 60th anniversary of the death of Louis Ferdinand Auguste Destouches (aka Céline), a debate on a newly found cache of his manuscripts raises the question of their antisemitic content.
Can Céline be judged in the same manner as three other bigoted laureates?
1) Agatha Christie (1890-1976), a veritable library of murder by the creator of Hercule Poirot, whose Jewish characters are “hooked-nosed and money-grabbing,” was condoned by the critics as representing English “reflex antisemitism.”
On a prewar Middle East tour, the German ambassador to Iraq told her that “all the Jews of Britain should be exterminated.” To her credit, her recalling the event in her memoirs and the postwar evidence of the Holocaust saw also a toning down of new Jewish characters. There was, however, no such change in British publication, while her US publishers deleted such passages.
2) T.S. Eliot (1888-1965): Many critics argue that “Eliot’s relative antisemitism is one thing, his poems are another.” He never showed an Agatha Christie type of postwar remorse. He admired the Vichy France antisemitic author – a vehement nationalist and Christian fundamentalist – Charles Maurras.
An example: “My house is a damaged house and the Jew squats on the windowsill… The rats are underneath the piles. The Jew is underneath the lot.”
3) Roald Dahl (1916-1990) admitted his antisemitism in an interview with The Independent just before he died. The Royal Mint refused to mark the 100th anniversary of his birth “as he was associated with antisemitism.” In December 2020, the Dahl family apologized for his “history of antisemitism,” one may suggest 30 years too late.
Abraham Foxman, then-director of the Anti-Defamation League, told The New York Times in 1990: “Talent is no guarantee of wisdom. Praise for Mr. Dahl as a writer must not obscure the fact that he was also a bigot.”
Dahl in action: “There is a trait in the Jewish character that does provoke animosity, maybe it is a kind of lack of generosity towards non-Jews… even a stinker like Hitler didn’t just pick on them for no reason” (New Statesman).
4) Céline (1894-1961), a country doctor and writer, early on became pro-Nazi, calling for an alliance with Germany “to save France from the Jewish hegemony.” In 1941, he was an informant, in shock that “Germans did not exterminate French Jews.”
The French great writer Baudelaire had claimed that “literature and arts pursue an aim independent of morality.” Thus Céline, viewed as “a latter-day Baudelaire,” is read with admiration despite his novels being replete with Jew-hatred.
In 2017, the French government called on his publisher, Gallimard, to refrain from reprinting the worst of the texts.
A cache of unpublished manuscripts, comprising some 6,000 papers, was revealed by a former journalist of the French left-of-center newspaper Libération. Now in the public domain, there are two distant family claimants for what is assessed at many thousands of dollars.
In 1944, Céline and his wife fled a liberated Paris to the German Sigmaringen Castle, an enclave to host the French Vichy government in exile – including Marshal Philippe Pétain, prime minister Pierre Laval and other collaborators.
All were to be sentenced in France as traitors… but not Céline and his spouse, who moved on to Denmark. Arrested, he would continue to write in jail.
Eventually, returning to Paris, where he was exonerated, his files disappeared. Now that they have resurfaced, Gallimard has announced their eventual publication, which may include at least three antisemitic novels, and other documents will follow.
We believe that Gallimard has a public obligation to remove all language that incites against Jews and to use the sales profits for an endowment to educate and combat all forms of bigotry and hatred.
Moreover, Roald Dahl’s family apology, 30 years after his death, coincides with a billion-dollar contract with Netflix. We believe the same generosity should apply.
The writer is director for international relations of the Simon Wiesenthal Center.
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i24NEWS
11 octobre 2021, 22:02dernière modification 11 octobre 2021, 22:09
2 min
Attila KISBENEDEK / AFPL'essayiste français Eric Zemmour assiste à la table ronde « Publicité et famille » lors du quatrième sommet démographique dans un centre culturel à Budapest le 24 septembre 2021.
Le président du crif avait affirmé qu'”aucune voix juive ne doit aller au potentiel candidat Eric Zemmour”
“Le patron du Crif, de sinistre mémoire, croit et fait croire qu'il y a un vote juif et qu'il peut donner comme ça des consignes de vote. Il croit que des centaines de milliers de juifs lui obéiraient mais malheureusement pour lui, ce n'est pas le cas”, a déclaré ce lundi l'essayiste et potentiel candidat à la présidentielle Eric Zemmour sur Sud Radio.
Mi-septembre, Francis Kalifat avait mis en garde sur Radio J que “si demain il venait à déclarer sa candidature, il est évident que nous devons faire barrage, et pas une voix, pas une voix juive ne doit aller sur le candidat potentiel Eric Zemmour”.
Les propos du journaliste dans son dernier livre ” La France n'a pas dit son dernier mot” avaient choqué une bonne partie de la communauté juive. Il dénonce à la fois le choix de la famille de Mohamed Merah de l’enterrer en Algérie et celui des proches des victimes d’Otzar Hatorah de le faire en Israël.
Selon Eric Zemmour, le patron du crif fait “le lit des antisémites les plus fous qui sont persuadés qu'il y a une union de tous les juifs qui sont ensemble pour régner sur la France”.
“M. Kalifa est l'idiot utile des derniers antisémites qui subsistent en France”, a-t-il lancé en ajoutant être “indifférent à l'origine religieuse et à la confession des gens”.
“Je suis très populaire lorsque je vais à la synagogue. Je conseille à M. Kalifat de venir avec moi et on verra qui sera le plus populaire”, a-t-il lancé.
Eric Zemmour est donné au second tour devant Marine Le Pen, qui occupait cette place depuis de longs mois, selon un sondage Harris Interactive publié mercredi dernier. Il est donné de 17 à 18% des voix, selon les scénarios à droite, et Mme Le Pen entre 15 et 16%.
Des milliers de Palestiniens se sont présentés hier devant les chambres de commerce de la bande de Gaza dans l’espoir d’obtenir des permis de travail en Israël, au lendemain de l’annonce par les autorités gazaouies de l’augmentation de leur nombre.
À Jabalia, camp de réfugiés dans le nord de Gaza, de nombreux hommes munis de leurs papiers d’identité ont fait la queue pour ce sésame leur permettant de travailler en Israël, qui rouvre progressivement ses portes à la main-d’œuvre venant de l’enclave palestinienne.
Le taux de chômage avoisine les 50 % dans la bande de Gaza, territoire palestinien de deux millions d’habitants contrôlé par les islamistes du Hamas et sous blocus égyptien et israélien depuis 2007. Une trêve passée en 2019 entre l’État hébreu et le Hamas, négociée sous l’égide de l’Égypte, du Qatar et de l’ONU, prévoyait des milliers de permis de travail en Israël à des Gazaouis, mais la pandémie a ensuite mené à la fermeture pendant des mois de la frontière entre Gaza et Israël.
Mercredi, un responsable sécuritaire israélien a annoncé que 7000 permis de travail étaient désormais prévus pour les Gazaouis. En août, environ 5 000 travailleurs et commerçants avaient été autorisés à entrer en Israël.
Le discours du Hamas sur « la destruction d’Israël » comprend le massacre de Juifs, la déportation et l’emploi forcé de ceux qui sont considérés comme des « experts » la poursuite de la situation dans laquelle l’organisation terroriste utilise des facteurs civils pour diffuser ses messages, est dangereux. Israël doit diffuser le rapport et faire pression sur les pays du monde pour qu’ils reconnaissent le Hamas comme une organisation terroriste pour le monde entier.
Il y a 52 ans, trois journalistes de l’hebdomadaire américain Newsweek publiaient leur livre « If Israël Was Defeated ». Richard Chesnoff, Robert Little et Edward Klein ont décrit une histoire alternative. Ils ont peint le scénario d’horreur : une victoire des États arabes sur le petit Israël pendant la guerre des Six Jours. Le livre est entré dans les moindres détails – il décrivait la torture et les massacres, l’extermination de prisonniers, l’abus de femmes israéliennes et de citoyens israéliens, les assassinats publics et cruels de dirigeants israéliens, la construction de mécanismes pour remplacer les mécanismes de l’État juif et plus encore.
Certains des « cercles éclairés » en Israël et dans le monde (le magazine Life, le rédacteur en chef de « This World », Uri Avnery et le rédacteur en chef de « On the Watch », Mark Geffen) ont vivement critiqué le livre à l’époque, mais la réalité dépassait toute imagination. Au fil des ans, les Palestiniens et les extrémistes musulmans ont publié leurs documents « apocalyptiques ». Le dernier d’entre eux, qui a été révélé par « Mamri » – a été publié hier (mercredi) dans « Israël Hayom » en bonne place.
Le document a été rédigé avec l’inspiration, le parrainage et la presse du Hamas le 30 septembre. Il comprend presque tous les éléments que les trois dirigeants de Newsweek ont incorporés dans leur livre il y a plus d’une décennie : le meurtre de masse des Juifs et la « générosité des vainqueurs », qui sont prêts à laisser en Israël ceux qui sont nés ici, ou ceux qui occupent et détruisent Israël à rester ici. Bâtir également un mécanisme pour exercer le « droit au retour » des Palestiniens qui construiront leur maison sur les ruines d’Israël et sur la vie de leurs citoyens.
Le document, rendu public hier, est important car de plus en plus d’éléments en Europe, aux États-Unis et dans des pays du monde entier ont cessé de traiter le Hamas comme une organisation terroriste ces dernières années.
Mais Erdogan n’est que la pointe de l’iceberg : il y a environ deux ans, le ministère des Affaires stratégiques a révélé que l’organisation terroriste Hamas menait diverses activités dans les pays occidentaux pour faire avancer son programme radical, à travers des centaines d’organisations de la société civile. Le ministère s’est dit préoccupé par le fait qu’une partie des budgets d’aide, des subventions de l’État et des dons philanthropiques, en particulier aux organisations sociales et civiques palestiniennes, britanniques et américaines, alimentent les activités d’organisations terroristes bien connues, dont le Hamas.
Celui qui a ensuite confirmé, au moins en principe, les milliers d’informations que le ministère des Affaires stratégiques a publiées dans son excellente enquête, c’est le Hamas lui-même. Le chef du bureau politique du Hamas à l’époque, Ismail Haniyeh, a déclaré en septembre qu’ « il existe de nombreuses variables importantes, y compris dans les pays occidentaux, qui peuvent être utilisées pour construire notre stratégie : le mouvement de boycott, le BDS, les marches et des convois de solidarité. De plus, l’un des organes les plus actifs affiliés au Hamas à l’étranger est la « Conférence des peuples palestiniens d’outre-mer ».
Depuis que le rapport a été publié, peu de choses ont changé et Israël a du mal ou n’essaie pas assez de faire de la propagande contre les activités mondiales du Hamas à l’étranger.
Cherchons l’incohérence …
JForum – AFP – Israël Hayom
Dans le Val-d’Oise, et plus particulièrement à Sarcelles, la communauté juive est très nombreuse à vivre dans le quartier surnommé « la petite Jérusalem« . Les riverains sont toujours marqués par les actes antisémites de 2014. 6 ans plus tard, de nombreux juifs vivent dans l’inquiétude. Simone Malka habite ici depuis 48 ans. »Quand je suis arrivée avec mes parents du Maroc, je n’avais que 18 ans« .
Elle explique que beaucoup de Juifs sont partis. « Socialement, il est préférable d’aller sur Paris, c’est plus chic. Et, la deuxième raison, c’est qu’avec les attentats, ce qui s’est passé en 2014, les gens ont préféré partir« . En 2014, un groupe issu d’une manifestation pro-Palestine a débarqué dans le quartier avec l’intention d’attaquer la synagogue. Les autorités parviennent à protéger le lieu de prière. Les agresseurs se sont rabattus sur des commerces tenus par des Juifs.
France-Info fait partie de ces pyromanes, étonnés des incendies qu’ils ont allumés, avec leur discours sur Israël.
Car de quoi parle-t-on ?
De jeunes musulmans haineux à l’égard d’Israël et des Juifs, à cause des discours et des images tronqués relatant le conflit israélo-arabe aux quels on les abreuve régulièrement. Ces jeunes qui ne connaissent rien de l’histoire, de la géographie, des israéliens et des arabes de Palestine baptisés palestiniens, se croient autorisés à VENGER LEURS FRERES palestiniens, dont aucun pays arabe ne veut, et cela en toute impunité. Combien y-a-t-il eu d’arrestation lors du pogrome planifié contre la communauté juive de Sarcelles, qui a échappée de justesse à des crimes, grâce aux forces de l’ordre ce jour-là : réponse zéro. Quand Zemmour parle du grand remplacement, il faut aller à Trappes, Stains, Garges-les-Gonesse, et maintenant Sarcelles. Cette réalité est devenue une banalité, qui n’est pas arrivée à son terme. Le pire dans cette affaire, est que les français eux-mêmes sont chassés de ces territoires. Pour s’en convaincre il faut simplement prendre les transports en commun, comme le RER D, et vous n’aurez pas de difficulté à compter « les blancs ».
Il faut inviter France-Info à faire le voyage. Car ce n’est pas seulement de la situation des Juifs dont il s’agit, mais du destin de la France. Quant aux Juifs, ils sont habitués aux trahisons de la France. Cela ne remonte pas uniquement à la France de Pétain ou à l’affaire Dreyfus. Les épisodes de lâcheté ont été nombreux. C’est en quoi Zemmour à tord qu’en il parle d’assimilation des Juifs. Ils se sont simplement « marranisés » avant de retrouver leur identité pleine et entière dans le seul pays où ils ont vocation à être
« Hier comme aujourd’hui, un antisémite est un antisémite. Nous ne devons rien céder […] l’objet de cette résolution, c’est d’adopter une définition nouvelle (de l’antisémitisme) à la hauteur de cette exigence. Parce qu’on ne combat bien, que ce qu’on nomme bien », a fait valoir Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat et co-auteur avec son homologue du groupe centriste, Hervé Marseille, d’une proposition de résolution portant sur la lutte contre toutes les formes d’antisémitisme.
Le texte reprend la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) que la France a signé en 2016 : « L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte ».
« Hier, l’antisémitisme était principalement le fait d’une idéologie, de l’extrême droite. Aujourd’hui, un autre écosystème s’est mis en place dans les territoires perdus de la République, gagnés par l’islamisme. Des territoires où on ne peut plus enseigner à l’école la Shoah […] Dans ces territoires combien de familles ont dû s’exiler la peur au ventre », a mis en avant le président du groupe LR, visant un antisémitisme « qui se cache dans l’ombre de discours prétendument antiracistes ».
Fin 2019, une résolution similaire sur la lutte contre l’antisémitisme telle que définie par l’IHRA avait été adoptée de justesse à l’Assemblée nationale (154 députés ont voté pour, 72 contre). En cause, les exemples qui font suite à cette définition, associent l’antisionisme à une nouvelle forme d’antisémitisme.
Raison pour laquelle, la résolution déposée par Bruno Retailleau et Hervé Marseille prend soin de rappeler que cette définition « ne remet pas en cause la liberté fondamentale de critiquer les politiques menées par l’État d’Israël ».
Si la résolution a été adoptée par les sénateurs, la définition de l’antisémitisme n’a pas pour autant fait consensus. Le sénateur écologiste, Guy Benarroche a souligné qu’Emmanuel Macron lui-même avait indiqué vouloir élargir la notion d’antisémitisme à l’antisionisme. « Si l’on peut considérer qu’il existe dans certaines attaques formulées à l’encontre d’Israël des dérives antisémites, les critiques de la politique du gouvernement israélien ne peuvent y être assimilées […] Nous refuserons toujours cette instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme ».
Le sénateur communiste, Pierre Ouzoulias a quant à lui déploré « l’utilisation politique très partisane » de la définition de l’IHRA, lui préférant la déclaration de Jérusalem de 2020 « plus pertinente puisqu’elle inscrit les antisémitismes d’hier et d’aujourd’hui dans le même processus d’assimilation des juifs aux forces du mal ». Pierre Ouzoulias a également estimé que la définition de l’IHRA « ne mentionne aucunement la nouvelle irruption dans le débat public de thèses négationnistes et de tentatives de réhabilitation de l’Etat français du Maréchal Pétain ».
Cette référence au polémiste d’extrême droite Éric Zemmour s’est retrouvée dans les prises de parole d’un bout à l’autre de l’hémicycle. « Nous sommes en face d’un antisémitisme protéiforme […] les négationnistes classiques qui font de Pétain le protecteur des juifs français (car) il livrait les juifs étrangers. Comme si livrer des gens à la déportation avait une gradation. C’est absolument insupportable », a appuyé le sénateur LR, Roger Karoutchi
Le sénateur socialiste, Rachid Temal a indiqué « avoir mal à (s)a France » lorsqu’il entend « certains élus de la République courir après un polémiste révisionniste ou refuser de le condamner ».
Le racisme et l’antisémitisme étant déjà pénalement répréhensible, la résolution, sans valeur contraignante, n’en est pas moins un « un instrument utile » a fait valoir Marlène Schiappa. La ministre en charge de la Citoyenneté a rappelé que cette définition de l’antisémitisme allait servir de base « à l’application de la loi et des politiques publiques dans les tâches de prévention, de pédagogie comme de répression ».
Publié le 4 octobre 2021 à 14h17
« Nique-lui bien sa mère à ce fils de p… de blanc ! » Ce sont les propos, suivis d’un déluge de coups, qu’a subis, vendredi soir 1er octobre, un jeune couple de Lyonnais dans les rues de la capitale des Gaules, raconte Actu Lyon.
Emma, l’une des victimes, témoigne : « Je marchais avec une copine, nos copains respectifs se trouvaient à une trentaine de mètres devant nous. J’ai été abordée par deux jeunes hommes que je qualifierais de racailles. L’un d’eux m’a accostée et a commencé à me draguer lourdement. ».
Devant son refus, les insultes fusent. La jeune femme accélère le pas, mais cela ne décourage pas ses harceleurs, qui persistent à la suivre. Son compagnon s’interpose alors.
Entre temps, les deux harceleurs ont rameuté du monde. La situation dégénère très vite, et Florian, le compagnon d’Emma, se retrouve au sol, tabassé par une dizaine d’assaillants. « Mon mec s’est pris des coups de pied sur le corps et sur la tête. Certains le frappaient et je suis sûre qu’ils ne savaient même pas pourquoi. C’était un véritable effet de meute, un acharnement gratuit, ils voulaient juste casser du blanc (sic) » raconte la jeune Lyonnaise au site d’actualité locale.
Très remontée contre l’ambiance délétère que connaît sa ville, Emma dénonce l’inaction des forces l’ordre et du maire, Grégory Doucet : « Quand j’entends le maire de Lyon Grégory Doucet dire qu’il ne souhaite pas voir trop de forces de l’ordre dans la rue, ça me fait halluciner ! Parce qu’au final, il entretient cette insécurité ».
Dans un post Facebook, la jeune femme s’en prend sans ménagement à l’état d’insécurité général : « Aujourd’hui en France, on se fait insulter parce qu’on est blanc. Aujourd’hui en France, on choisit la lâcheté. On préfère éviter et ignorer plutôt que de sanctionner. »
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La réponse de Veep devrait inquiéter les alliés américains car Harris ne corrige pas la remarque qui est maintenant devenue virale
Le vice-président américain Kamala Harris est sous le feu des critiques pour ne pas avoir affronté un étudiant qui a déclaré qu'Israël était coupable de “génocide ethnique et de déplacement de personnes” alors qu'il s'adressait au vice-président.
Au lieu de repousser la caractérisation d'Israël par l'étudiant, Harris lui a dit : « Votre vérité ne doit pas être supprimée.
Après que le vice-président s'est adressé mardi à une classe de l'Université George Mason en Virginie, l'étudiant a mentionné que le Congrès avait voté à une écrasante majorité pour réapprovisionner le système de défense antimissile d'Israël malgré les protestations de masse pro-palestiniennes.
“Je vois qu'au cours de l'été, il y a eu, par exemple, des protestations et des manifestations en nombre astronomique”, a déclaré l'étudiant. « Il y a quelques jours à peine, des fonds ont été alloués pour continuer à soutenir Israël, ce qui me fait mal au cœur à cause de son génocide ethnique et de son déplacement de personnes, le même qui s'est produit en Amérique, et je suis sûr que vous en êtes conscient.
Au lieu de corriger le commentaire diffamatoire sur l'allié n°1 des États-Unis au Moyen-Orient, Harris a déclaré qu'elle était « heureuse » que l'étudiante ait exprimé ses inquiétudes.
« Une démocratie est la plus forte lorsque tout le monde participe, elle est la plus faible lorsque quelqu'un est laissé de côté », a déclaré Harris.
Harris a dit que « nous avons encore des débats sains dans notre pays sur » la politique au Moyen-Orient et que « la voix de personne ne devrait être étouffée là-dessus », a-t-elle déclaré.
L'étudiant a également commenté que ce financement devrait aller aux Américains qui luttent plutôt que « d'enflammer Israël et de soutenir l'Arabie saoudite et ainsi de suite ».
L'auteur et commentateur politique Douglas Murray a déclaré que l'apathie apparente de Harris envers cette « diffamation » sonne l'alarme parmi les alliés de l'Amérique, en particulier Israël.
« Les gens à qui je parle dans le monde – y compris ces derniers jours en Israël – sont préoccupés par cela », a-t-il déclaré sur Fox News. “Ils sont inquiets quand ils voient des gens, cet aîné, saccager et permettre le saccage d'alliés américains.”
« Nous voyons la semaine dernière des démocrates – des membres du propre parti de Harris – voter pour le financement du Dôme de fer d'Israël, c'est-à-dire le financement d'un système d'armes défensif », a-t-il noté. “Maintenant, nous voyons le vice-président hocher la tête alors qu'un étudiant américain très, très ignorant diffame un allié.”
Murray a déclaré que l'atmosphère à Washington était loin de ce que l'administration Biden avait promis.
“Cette administration était censée parler de construire des alliances et de reconstruire des alliances comme si Donald Trump les avait toutes saccagées, ce qu'il n'avait pas fait, et maintenant nous voyons quelques jours après l'autre, nous voyons ce qui s'est passé avec les alliés de l'Amérique en Afghanistan”, il a noté.
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