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Live From The Field

Tribune Juive
vendredi 24 septembre 2021

Yana Grinshpun. Durban. 20ème anniversaire des Conférences de la haine

Une quinzaine de pays boycotteront ce mercredi Durban IV, marquant le 20e anniversaire de la Conférence mondiale de Durban sur le racisme, par crainte que la réunion ne dévie vers un antisémitisme ouvert, comme cela a été le cas par le passé

L’anniversaire des Conférences de la haine ( Durban 1,2,3 et 4 ?). Quelques apports sur le rôle de l’ex URSS dans la construction de l’idéologie antisioniste.

« Il y a une évidence toute primitive à rappeler : c’est que l’histoire est d’abord une narration. … Par la pratique du récit se constituent les éléments fondamentaux de la fonction logique dans le discours. Mais en même temps, cette pratique est donnée comme la réalité même ». (Jean-Pierre Faye)

La quatrième conférence de Durban 4 doit se tenir aujourd’hui à New-York pour marquer le 20ème anniversaire de l’adoption de déclaration de Durban. La France s’est retirée de cette conférence en reconnaissant son caractère ouvertement antisémite. Ce que doivent regretter certainement tous les antisionistes français, signataires des tribunes diverses et variées qui dénoncent « l’apartheid » en Israël. Ce texte est un rappel historique de la fabrication de la haine.

Lorsqu’on cherche sur Google un syntagme « Israël+apartheid », on y trouve 11 000000 de résultats, tous articles mélangés. Si l’on tape « Afrique du Sud  + apartheid », l’on trouve 20 300 résultats (j’ai fait cet essai le 24 août 2021), et comme je suis optimiste par nature, je pense que les résultats pour Israël ont encore augmenté depuis le 24 août et pour l’Afrique du Sud, ils n’ont pas bougé.

Apartheid – « formule discursive »

La formule « apartheid » appliquée à Israël est un exemple–type de captation discursive et rhétorique du mot, de son évidement sémantique qui institue avec une grande efficacité le narratif qui associe l’État juif avec le régime raciste qui avait cours en Afrique du Sud. C’est un état de fait établi depuis 1961, devenu depuis lors un poncif sans cesse réactivé par le discours médiatique et politique français.

L’histoire du mot

Le mot apartheid provient de l’afrikaans, langue dérivée du néerlandais, développée par les Boers, colons installés au XVIIe siècle au Cap de Bonne Espérance, qui est alors un comptoir commercial tenu par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.  Il signifie le fait « de se tenir à part »

Le concept d’apartheid, c’est-à-dire littéralement « le fait d’être à part », renvoie à l’histoire des rapports des Boers et des populations africaines, mais aussi à la façon dont le pouvoir afrikaans a établi une ségrégation raciale,  c’est-à-dire un régime de discrimination et d’inégalité, entre deux catégories de la population, sanctionné par la loi. Sa portée était « en outre politique, économique et culturelle.

La création des bantoustans (territoires délimités pour les populations noires, bantou –le nom d’une groupe de langues africaines) que les populations locales ne pouvaient pas quitter sans permission, la régulation de l’accès aux services et aux lieux publics, la représentation politique (provinces noires représentées par des blancs), l’accès à la propriété immobilière, l’inégalité de l’enseignement, etc. ont ainsi construit une société dont la mixité était juridiquement et par voie de conséquence, pratiquement impossible. Le régime d’apartheid a été aboli en 1991 en Afrique du Sud.

L’histoire et les fondements d’Israël sont de nature profondément différente puisque les Juifs sont un peuple autochtone, dont la présence sur la terre en question est discontinue, ils ont été conquis, opprimés et privés de leur souveraineté depuis des siècles, colonisés par des empires successifs. En 1948, la renaissance nationale d’Israël a marqué l’autonomie politique des Juifs en tant que peuple et en tant que Nation. Les lois fondamentales d’Israël (des textes à caractère constitutionnels, adoptés par le Parlement israélien) prévoient l’égalité de droit de tous les citoyens, ce qui était conceptualisé depuis la fin du XIXe siècle, dès le tout début du mouvement sioniste. Par exemple, Vladimir Zeev Jabotinsky parle de l’égalité entre les nations bien avant l’établissement de l’État d’Israël, aussi bien dans son programme d’Helsinki que dans le célèbre article de 1924 : « Le mur d’acier ». Ainsi :

« Mon attitude émotionnelle envers les Arabes est la même que celle que j’adopte envers les autres peuples : une indifférence courtoise. L’attitude politique est déterminée par deux principes. Premièrement, je considère que l’éviction des Arabes de Palestine, sous quelque forme que ce soit, est absolument impossible ; il y aura toujours deux peuples en Palestine. Deuxièmement, je suis fier d’avoir été parmi ceux qui ont formulé le programme d’Helsinki. Nous ne l’avons pas formulée pour les seuls Juifs, mais pour tous les peuples. Comme tout le monde, je suis prêt à jurer pour nous et pour nos descendants que nous ne violerons jamais cette égalité et que nous n’essaierons jamais de supplanter ou d’opprimer… »

(c’est nous qui traduisons p. 146 O Железной стена, 1939[1])

La Déclaration d’Indépendance affirme que tous les citoyens d’Israël bénéficient de droits égaux, sans distinction d’origine :

« L’ETAT D’ISRAEL sera ouvert à l’immigration des Juifs de tous les pays où ils sont dispersés; il développera le pays au bénéfice de tous ses habitants; il sera fondé sur les principes de liberté, de justice et de paix enseignés par les prophètes d’Israël; il assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture; il assurera la sauvegarde et l’inviolabilité des Lieux saints et des sanctuaires de toutes les religions et respectera les principes de la Charte des Nations unies »[2].

Tant dans la réalité que sur le papier, il n’y a pas de ségrégation raciale ni la moindre prétention ni aspiration idéologique d’instaurer une séparation ethnique dans le pays. Israël est l’une des sociétés les plus multiethniques au monde, qui comporte de nombreuses minorités (Arabes, Druzes, Érythréens, Circassiens (musulmans sunnites), Bahaïe…) disposant toutes des mêmes droits. Les Bahaïs, par exemple, persécutés par le régime iranien, sont reconnus commune une communauté religieuse en Israël.

L’accusation d’apartheid est absurde, contrefactuelle, anhistorique et relève de la propagande mensongère, et non pas de la description socio-historique.

Les étapes de la construction du mythe d’apartheid

On observe d’abord la mutation sémantique du mot « apartheid », l’extension du sens du terme, la perte de la spécificité. Par exemple, l’on entend parler de « l’apartheid sanitaire » ou encore de l’« apartheid sexuel ». Cela veut dire que de l’hyponyme, le mot devient hypéronyme (il désigne toute la classe) et prend progressivement le sens du mot « discrimination ». Le terme ne désigne plus alors la situation d’origine, mais il est désormais appliqué par analogie, en comparaison avec d’autres situationsCe phénomène est fréquent, d’une part il n’est pas rare de voir l’extension du sens pour d’autres mots qui renvoient à des réalités historiques complexes (par exemple, le mot « génocide ») et qui se mettent à désigner les situations semblables, d’autre part il suffit de voir comment on utilise aujourd’hui « fasciste », «nazi », « stalinien » etc. Ce sont deux faces de la même médaille.

Dans le cas d’Israël, il s’agit d’une application du terme qui garde ses traits de sens primitif (ségrégation en fonction de l’appartenance ethnique). Mieux : ce terme acquiert depuis sa circulation politico-médiatique des qualificatifs qui renforcent sa charge négative et participe des constructions nominales en tant que complément du nom : « apartheid minéralogique », « le mur de l’apartheid », « les routes de l’apartheid », « crimes d’apartheid » « la semaine de l’apartheid » etc.

L’accusation d’apartheid portée contre Israël a des origines multiples. Parmi ses promoteurs, on trouve des États, des organisations non-gouvernementales, des associations militantes.

L’un des États les plus impliqués dans la construction de la mythologie anti-israélienne était l’ex-URSS, avant l’effondrement du communisme.

L’Union soviétique a joué un rôle déterminant dans l’émergence de l’OLP. De nombreuses sources, des archives récemment ouvertes, des témoignages d’anciens politiciens confirment officiellement le rôle de l’URSS dans l’armement, l’aide financière importante et l’entraînement des terroristes palestiniens [xii].

Tout commence avec le procès R. Slansky à Prague qui accompagne également le changement radical de la politique de l’Union soviétique à l’égard des Juifs et d’Israël. La Tchécoslovaquie était l’un des premiers pays à reconnaître Israël[3]. Slansky, quelle ironie du sort – par ailleurs antisioniste fervent- a été accusé d’être un « bourgeois nationaliste juif ». Ce procès a fonctionné comme un précédent pour de nombreux autres procès fondés sur des accusations analogues. C’est à peu près à cette époque que commencent aussi à circuler dans la presse soviétique les comparaisons des dirigeants sionistes avec les Nazis. Par exemple, les aides de l’Allemagne de l’Ouest à Israël ont été présentées comme résultant de la promesse faite par Israël de garder le silence sur la présence des Nazis dans le gouvernement allemand. Plus tard, l’exécution d’Eichmann à Jérusalem a été expliquée par les idéologues du Parti Communiste russe par le désir de faire taire celui qui pouvait témoigner des liens entre les Sionistes et les Nazis. Un certain Lev Korneev, négationniste et « nazificateur » officiel notoire de l’État Soviétique, soutenu par le Parti, publie un ouvrage intitulé : Les services secrets du sionisme international et de l’État d’Israël . (Le seul académicien qui ait protesté contre les délires antisémites de cet auteur, l’académicien Ivan Martinov, a été emprisonné et envoyé aux travaux forcés).

À l’initiative d’Andropov, qui était alors à la tête du KGB, une opération portant le nom de code SIG – (Sionistskije Gosudarstva)  (en fr. “États sionistes”) a été mise au point. L’idée était d’insinuer que ces pays, contrôlés par des “sionistes fascistes”, devaient mettre en œuvre les plans sionistes de conquête et de domination mondiale, suivi  de la transformation du monde islamique en colonies juives. La mise en œuvre de l’opération SIG a impliqué les services secrets des pays satellites, qui devaient former aux méthodes de désinformation et aux opérations terroristes quelque 4 000 agents, qui, en 1978, “travaillaient” déjà dans les pays islamiques. Leur tâche était d’inciter à une haine aveugle et féroce contre les Juifs et le « sionisme américain ». La distribution de milliers d’exemplaires de la traduction en arabe des Protocoles des Sages de Sion, ainsi que des textes des antisionistes soviétiques ont été subordonnée au même objectif. Ainsi, l’idéologie de l’antisionisme soviétique était-elle organiquement combinée avec des campagnes de terreur. Les attaques contre Israël, le sionisme et les Juifs sont devenues encore plus violentes après la victoire de l’État juif au terme de la guerre des Six Jours. C’est à ce moment-là qu’arrive le deuxième stade de la construction mythologique. Les médias soviétiques ont commencé à dépeindre Israël non seulement comme un État nazi mais aussi comme un oppresseur “raciste” et “colonial” du monde arabe. Au cours de cette période, une recherche active de moyens pour revigorer le marché de l’énergie a été menée pour restaurer la grandeur de l’empire russo-soviétique. Tous les échecs et les malheurs de l’Union soviétique sont désormais expliqués par les machinations du “sionisme international”, omnipotent et omniprésent, qui, comme l’écrivait un certain Youri Ivanov, employé du KGB et grand activiste antisioniste du Parti est “l’ennemi de toutes les nations,… de toutes les personnes éprises de liberté dans le monde ». Les Juifs sont désormais traités non seulement en tant qu’ennemis politiques, mais également désignés comme des ennemis ontologiques,  ourdissant une conspiration criminelle contre toutes les nations du monde.

La victoire juive a porté atteinte au prestige de l’Union soviétique après la défaite de ses alliés arabes auxquels l’ex-URSS vendait des armes. Deux nouvelles composantes ont fait leur apparition dans le cadre d’une idéologie déjà efficace : “racisme” et “apartheid”, terme utilisé officiellement sur le podium européen, par Ahmed Shukeiri, le premier président de l’OLP, approuvé par le KGB. Comme le note Pierre Lurçat dans son livre Les mythe de l’antisionisme après le discours de Shukeiri devant les Nations Unies, c’est dans la charte de l’OLP à la rédaction de laquelle les commanditaires soviétiques ont participé, que l’on retrouve l’amalgame sionisme=racisme.

Voici ce que dit la Grande Encyclopédie Soviétique à l’article  « sionisme » :

« Le contenu principal du Sionisme contemporain est le chauvinisme militant, le racisme, l’anticommunisme et l’antisoviétisme.

Les dogmes politisés du judaïsme sur « l’élection » et le messianisme des Juifs et la thèse mythique de leur “exceptionnalisme” constituent l’un des fondements du nationalisme extrême, du chauvinisme et du racisme inhérents à l’idéologie et à la pratique de Sionisme ».

(C’est nous qui traduisons, 3-е издание, 30 томов. Том № 24 в двух книгах (кн. 1: ‘Собаки’ — ‘Струна’, кн. 2: ‘СССР’), 1969—1978).

La campagne violente, fondée sur l’invention en vertu de laquelle Israël a été de manière régulière assimilé à un État-Nazi a commencé après 1967, l’année de la rupture des relations diplomatiques de l’ex-URSS avec Israël. C’est en 1969, que Ivanov (le même) sort un livre «Осторожно: сионизм!» ( « Méfiez-vous des sionistes »).

Il a été traduit en ukrainien, biélorusse, arménien, tadjik et autres langues des peuples de l’URSS, ainsi qu’en polonais, anglais, espagnol, français et arabe. Ivanov a été le premier à déclarer que le sionisme était une idéologie apparentée au fascisme, “qu’il est en train de remplacer rapidement”. Le mythe de la conspiration nazie-sioniste pendant la Seconde Guerre mondiale qu’il a décrit en découle logiquement.

L’Union Soviétique entretenait des relations étroites avec le FNLP et l’OLP en soutenant un programme terroriste prometteur. Trois jours avant l’ouverture du premier congrès national palestinien qui s’est tenu le 28 mai 1964, Nikita Krutchev rencontre Ahmed Shukeiri au Caire et exprime la solidarité du peuple soviétique avec la lutte du peuple arabe de Palestine. Dans les archives soviétiques, on trouve de nombreux témoignages des relations étroites de l’OLP avec l’ex URSS.

Certains documents secrets ont été déclassifiés après la chute du régime, des documents secrets échangés entre Andropov, alors le Président du Comité de Sûreté et Brejnev ont été trouvés dans les archives. Voici  un extrait du  Jugement à Moscou de Vladimir Bukowski :

« 24 avril 1974 Andropov à Brezhnev :

« Lors d’une rencontre avec notre résident du KGB au Liban, en avril de cette année, dans une conversation confidentielle, Ouadia Hadad a exposé un programme prometteur d’activités terroristes et de diversion pris en charge par l’OLP et dont l’essentiel se ramène à ce qui suit :

Le but principal des actions de l’OLP est d’accroître l’efficacité de la lutte du mouvement de résistance  de la Palestine contre Israël, le sionisme et l’impérialisme américain :

-la porosité, par des moyens spéciaux, de « la guerre du pétrole » des pays arabes contre les forces impérialistes qui soutiennent Israël ;

-la réalisation d’action contre le personnel américain et israélien dans des pays tiers dans le but d’obtenir une information fiable sur les plans et les intentions des USA et d’Israël ;

-la réalisation d’actions de terrorisme et de diversion en territoire israélien ».

Le 14 décembre 1973, l’Assemblée Générale de l’ONU condamne dans une résolution « l’alliance entre le racisme sud-africian et le sionisme », et en août 1975, l’Organisation  de l’Unité Africaine, réunie à Kampala en Ouganda, dénonce le régime raciste en Palestine occupée. Elle a récidivé en 1975 avec la fameuse résolution 3379, selon laquelle « le sionisme est une forme de racisme et de la discrimination raciale », qui a été saluée par le Parti Soviétique en ces termes :

 «  La décision de condamner le sionisme comme une forme de racisme est liée aux nombreuses attaques et agressions israéliennes, au génocide des Palestiniens et aux tentatives israéliennes de détruire la civilisation arabe »[4]

Force est de remarquer que l’abrogation a eu lieu en 1991, soit l’année de la chute de l’ex URSS, ceux que déplorent jusqu’aujourd’hui les antisémites russes.

L’étape suivante a été la Conférence de Durban de 2001. Pierre Lurçat l’appelle « l’étape clé » dans la constitution d’un mythe « Israël État d’apartheid ». L’analogie a fait florès. Nombreux sont les hommes politiques qui l’ont employé : Gérard Araud, l’ancien ambassadeur en France, Jimmy Carter, récemment  Yves Le Drian.

Cependant, et il est important de le dire : les comparaisons d’Israël avec le nazisme et le racisme ne sont pas seulement une pure invention soviétique, l’équation sionisme-nazisme circule dans la presse arabe de la Palestine arabe en 1945. Shmuel Trigano cite dans son ouvrage Les frontières d’Auschwitz, Jamal Husseini, membre du Haut Comité Arabe qui déclara en 1945 que lorsqu’il entend Ben-Gurion parler : « C’’est comme s’il entendait la voix d’Hitler », « le même ton, le même esprit » (Al Hayat al Jadida).

Mahmoud Abbas alias Abu Mazen, a consacré sa thèse d’État – rédigée sous la direction de Evgenij Primakov à l’Université Patrice Lumumba en 1982 – aux liens secrets des sionistes avec les Nazis. Il a été reçu comme doctorant selon l’accord entre l’OLP et KPSS (Parti Communiste de l’Union Soviétique).

Toutes les thèses et mémoires sur les sujets concernant le sionisme ont été soigneusement vérifiées et approuvées non seulement par le Conseil académique, mais aussi au plus haut niveau du Parti, et la thèse et le résumé ont été signés par le candidat et le superviseur. Primakov et alii écrivent dans le dossier qui concerne la thèse :

« « Alors que la crise générale du capitalisme s’approfondit au stade actuel, la crise de l’idéologie du sionisme devient de plus en plus évidente… Le rôle du sionisme en tant que l’une des troupes de choc de la réaction impérialiste mondiale n’a pas diminué, son essence réactionnaire et agressive … apparaît sous une forme expansionniste et raciste de plus en plus grossière … Exposer l’idéologie réactionnaire… est la tâche urgente de tout le camp anti-impérialiste… La tâche urgente de toutes les forces progressistes anti-impérialistes est de défendre la paix, le découplage, la démocratie et le progrès social”.

« En outre, l’évaluation du travail et du candidat par le superviseur était jointe au dossier. Et deux ans plus tard, il publie en arabe à la Dar Ibn Rashid d’Amman, en Jordanie, son livre intitulé : Les liens secrets entre le sionisme et le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, – alors que pendant la seconde guerre mondiale, c’est le mouvement national palestinien qui fut l’allié du IIIè Reich,- une édition élargie de sa thèse de Moscou.

L’effet de la propagande

La propagande confère une justification aux actions. Les destinataires de celle-ci éprouvent le besoin qu’elle soit sans cesse renouvelée. L’usage de la formule « apartheid » justifie que toutes les ONG, les universitaires européens qui écrivent des tribunes anti-israéliennes, les associations propalestiniennes, bref, tous ces organismes de l’agit-prop se sentent dans leur droit. C’est ainsi qu’on voit dans toutes les manifestations LGBT+ « apartheid sexuel », « apartheid sanitaire », les drapeaux palestiniens qui ne sont pas là pour défendre une quelconque cause mythique, mais pour témoigner de l’efficacité rhétorique de la propagande qui s’appuie sur les sèmes du mot «apartheid ». La formule fonctionne alors sur une dichotomie désormais installée: oppression/ Juifs vs et victimes/opprimés. C’est ainsi que dans l’esprit des gens, le signifiant « juif » devient un trait de sens intrinsèque de la représentation du terme « apartheid » qui s’est vidé de son sémantisme au profit d’une nouvelle dénotation.


[1]                                   

Yana Grinshpun

Linguiste, analyste du discours, Maître de Conférences en Sciences du Langage à l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle UFR Littérature Linguistique Didactique, Yana Grinshpun est particulièrement intéressée par le fonctionnement des discours médiatiques et par la propagande dans tous ses états. 

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Le BNVCA ne lâche rien

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Le Président                                                                     24 septembre 2021

סמי גוזלן 

01 77 38 49 44

 

 

 

 

 

הוֹדָעָה רִשׁמִית

Le BNVCA ne lâche rien

 

 

 

Le BNVCA
constate l’accélération des dépôts de plainte, liée à la multiplication des
signalements et actes antisémites, ainsi que l’arrivée devant les juridictions
de nombreuses plaintes où le BNVCA s’est constitué partie civile.

 

           Affaire de Jean-Marie le Pen
pour son immonde « fournée » en parlant de Patrick Bruel : malgré une
procédure très longue, de plus de sept ans, en raison de l’immunité
parlementaire du prévenu, ce qui ne fut pas un détail, le BNVCA a maintenu et
poursuivi sa plainte et en remercie ses avocats Me Marc et Julien Bensimhon,
qui l’ont représenté au fil des années.

–     
Affaire du « Qui ? » à Metz, délibéré en attente, le BNVCA
remercie Me Michel Vorms qui le représentait

          Affaire de l’imam Tataï de Toulouse,
où la relaxe a été demandée : le BNVCA s’est pourvu en appel à l’instar du
parquet. Un imam ne peut jeter les juifs aux loups impunément, le BNVCA
continue le combat et en remercie les avocats de l’OJE, Me Muriel Melki
Ouaknine et Me Oudy Bloch qui le représentent.

          Ces derniers jours, le BNVCA est
partie civile dans l’affaire des tweets antisémites qui ont jeté Miss Provence
en pâture lors des dernières élections de Miss France et en remercie Me Franck
Serfati

          Nouvelle audience contre le sieur
Lalin dit Ryssen, chantre de l’antisémitisme, qui n’y a pas consacré moins
d’une dizaine d’ouvrages, le BNVCA en remercie Me Franck Serfati

– Menaces et injures à Strasbourg, le
BNVCA y est représenté par Me Raphaël Nisand et l’en remercie

– Délibéré sur le siège et
condamnation de M. Faysal H., primo-délinquant, à trois mois de prison avec
sursis, dans une affaire de menaces de mort à l’encontre d’un pasteur connu
pour manifester son soutien à l’Etat d’Israël. Le BNVCA était représenté par son avocat Me Serfati, substitué par Me Franck Amram.

 

 

Hors
cette activité judiciaire, le BNVCA accompagne les victimes de harcèlement et
d’agressions.  A Paris, 17ème arrondissement, une dame menacée au couteau
par son voisin alcoolisé mais qui continue à la traiter de sale juive. Dans le
Val de Marne, une famille subit la terreur que veut faire régner un clan,
jusqu’à pénétrer au domicile de cette famille et séquestrer les enfants. Même
si le caractère antisémite à ce stade n’est pas retenu, le BNVCA s’est rangé aux
côtés de cette famille pour l’accompagner et la soutenir, en la confiant à son
avocat Me Franck Serfati., trois prévenus ont été placés en détention dans l'attente de leur jugement fin octobre. 

Le BNVCA
est également intervenu pour guider et soutenir les familles de jeunes filles
juives happées par l’islam.

Quant
aux BDS, Europalestine, AFPS Grenoble, AFPS Chambéry et  Collectif Palestine vaincra, pas de semaine
sans qu’une nouvelle action ne soit entreprise contre ces associations qui ont
pour fonds de commerce la haine d’Israël et des juifs.

 

Le Bureau National de Vigilance
contre l’Antisémitisme espère que la justice saura fermement prendre les
mesures nécessaires pour être dissuasive. Seule la tolérance zéro peut aider à
rétablir le lien citoyen sans lequel les affrontements seront de plus en plus
fréquents. Le BNVCA remercie ses avocats qui sans relâche poursuivent ceux dont
la haine antisémite est le moteur de leur action, et, bien souvent, leur fonds
de commerce également, ne l’oublions pas.

 

Le BNVCA refuse de s’habituer au pire, pour que le meilleur
retrouve sa place. 

Live From The Field

LA DEPECHE.FR

Propos de Zemmour sur les attentats de Merah : Samuel Sandler, père et grand-père de trois victimes, lui répond

  • Samuel Sandler  a perdu un fils et deux petits-enfants dans la tuerie de l'école juive Ozar-Hatorah.Samuel Sandler a perdu un fils et deux petits-enfants dans la tuerie de l'école juive Ozar-Hatorah. Photo MaxPPP
Publié le 22/09/2021 à 14:51 , mis à jour à 17:30

l'essentielSur le plateau de France 2, Eric Zemmour avait créé la polémique. en faisant un parallèle entre Mohammed Merah, dont la famille avait fait la demande de l'enterrer en Algérie et les enfants juifs qu'il a assassinés à Toulouse en 2012, enterrés eux en Israël. Samuel Sandler, père et grand-père de trois victimes du terroriste lui a répondu dans Le Monde.

Il y a deux semaines, le polémiste estimait que “La famille de Mohamed Merah a demandé à l’enterrer sur la terre de ses ancêtres, en Algérie, écrit ainsi le journaliste. On a su aussi que les enfants juifs assassinés devant leur école confessionnelle de Toulouse seraient, eux, enterrés en Israël. Les anthropologues nous ont enseigné que l’on était du pays où on est enterré (…). Assassins ou innocents, bourreaux ou victimes, ennemis ou amis, ils voulaient bien vivre en France, “faire de la garbure” ou autre chose, mais pour ce qui est de laisser leurs os, ils ne choisissaient surtout pas la France. Étrangers avant tout et voulant le rester par-delà la mort. ” Un parallèle insultant pour les victimes de Mohammed Merah et leurs familles. 

Dans une interview accordée au journal לה מונד, Samuel Sandler, père de Jonathan et grand-père de Gabriel et Arieh, tués par Mohammed Merah en 2012, a réagi aux récents mots et écrits d'Eric Zemmour.

“Je regrette en effet que les cendres de ma grand-mère, Pauline Walter, se trouvent aujourd’hui en Pologne, où elle a été déportée en mars 1943, alors qu’elle habitait au Havre. Je pense qu’elle aurait préféré être enterrée auprès des siens, en France, au cimetière de Wissembourg, dans le Bas-Rhin, où notre famille est inhumée depuis le XVIIIe siècle…” C'est par ces mots que Samuel Sandler commence sa réponse à Eric Zemmour.  

“C’est la seconde chose que je voulais dire à Eric Zemmour”

L'ingénieur a également souhaité répondre aux propos du polémiste qui avait estimé en 2014, que Pétain avait sauvé la vie de plusieurs juifs. ” Il explique qu’il a sauvé des Juifs, j’aimerais aussi raconter à Eric Zemmour l’histoire de ma sœur aînée, Léa, décédée il y a cinq ans. En 1937, deux ans après l’adoption des lois de Nuremberg par l’Allemagne nazie, mes parents ont abandonné leur affaire de fonderie pour échapper aux persécutions antisémites et s’installer en France, au Havre. Quand la guerre a éclaté, mes parents et ma sœur habitaient là, en Normandie. Mes parents, eux, ont choisi de fuir Le Havre et la zone occupée,” a-t-il affirmé.

“Ils ont rejoint la zone libre et ont ouvert à Limoges un restaurant casher, considéré comme d’utilité publique par Vichy. En cachette, il s’y fabriquait en réalité de faux papiers pour ceux qui voulaient traverser la ligne de démarcation. À Limoges, ma sœur aînée a participé au concours national de rédaction française. Elle a gagné. Mais il n’était pas question de lui remettre le prix: on ne pouvait pas consacrer une petite juive allemande ! Elle a donc été déclassée. Le voilà, le fameux patriotisme de Pétain…C’est la seconde chose que je voulais dire à Eric Zemmour.”, a poursuivi Samuel Sandler. 

“Quand est-ce qu’on nous laissera tranquilles ?”

“Ma sœur a tout vécu, tout traversé, mais elle était restée profondément marquée par ce déclassement. Jusqu’à son dernier jour, cette histoire la bouleversait. Jusqu’à sa mort en Israël, elle me disait : “Quand est-ce qu’on nous laissera tranquilles ?” conclu l'homme.

Contacté par La Dépêche du Midi, Franck Touboul, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives) Toulouse Midi-Pyrénées qualifiait quant à lui les propos d'Eric Zemmour d'”indécents”. “C'est une insulte et une offense aux familles, qui ne sont pas moins françaises que lui. Il ne faut pas qu'Eric Zemmour oublie d'où il vient”

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Fwd: Le BNVCA dénonce le formatage de Google traduction qui traduit Israël, du français vers l’arabe, par « entité sioniste », refusant ainsi comme les pires antisionistes antisémites de nommer Israël

BANDEAU BNVCA.JPG


Le Président                                                                                           23 septembre 2021

סמי גוזלן 

01 77 38 49 44

 

 

הוֹדָעָה רִשׁמִית

Le BNVCA dénonce le formatage de Google traduction qui
traduit

Israël, du français vers l’arabe, par « entité
sioniste », refusant ainsi comme les pires antisionistes antisémites de
nommer Israël

 

 

 

Capture Israël.JPGCapture traduction entité sioniste.JPG

 

 

 

Le BNVCA
a été requis par un grand nombre d’internautes scandalisés par l’application Google
traduction.  En effet, Israël y est traduit,
du français vers l’arabe, par « entité sioniste ». Le BNVCA note que
de l’allemand ou de l’anglais vers l’arabe, Israël est traduit en « ‘iisrayiyl ».
Seul du français vers l’arabe, on relève cette honteuse manipulation. Google
traduction donne ainsi le sentiment d’institutionnaliser la haine d’Israël en
refusant de nommer cet Etat par son nom, un nom validé par les Nations mais
dénié par les antisionistes antisémites. Une traduction d’autant plus obsolète
depuis les Accords d’Abraham, qui ont entraîné la multiplication d’ouvertures d’ambassades,
de représentations diplomatiques et d’échanges entre Israël et de nombreux pays
arabes. On ne compte plus désormais les pays arabes qui comme l’Egypte,
Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, le Maroc, le Soudan ont des relations dans
tous les domaines avec Israël.

 

Le BNVCA
contacte la direction de Google et les instances concernées pour demander la
rectification immédiate de cette traduction idéologique qui n’a rien à faire
dans un outil de traduction et demande une réparation pour les dommages causés
de 100 000€ dont la moitié sera versée aux œuvres des orphelins et des victimes
des attentats terroristes islamo-palestiniens. 

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France/projet d'attentat d'un groupe néonazi: cinq personnes en garde à vue depuis mardi

i24NEWS – AFP

23 septembre 2021, 21:23dernière modification 23 septembre 2021, 21:49

clock 2 min

Des néo-nazis en AllemagneAFP / TOBIAS SCHWARZDes néo-nazis en Allemagne

Ils sont soupçonnés d'avoir voulu préparer une action violente, notamment contre une loge maçonnique

Cinq personnes ont été placées mardi en garde à vue dans l'enquête sur un groupuscule néonazi soupçonné d'avoir voulu préparer une action violente, notamment contre une loge maçonnique, a indiqué jeudi une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Dans ce dossier, trois membres de ce groupuscule baptisé “Honneur et nation” avaient déjà été mis en examen pour “association de malfaiteurs terroriste criminelle” et écroués début mai.

Trois de ces cinq personnes, âgées de 23 à 58 ans, ont été interpellées dans la Nièvre, en Charente-Maritime et dans les Hauts-de-Seine. Les deux dernières, incarcérées dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement en avril de la petite Mia, ont été extraites de prison pour être placées en garde à vue dans cette procédure.

Selon une source proche du dossier, il s'agit de personnes appartenant à l'entourage des personnes déjà mises en examen dans cette enquête.

Ces dernières sont soupçonnées d'avoir voulu préparer une action violente, potentiellement contre une loge maçonnique. Le projet ne semblait toutefois pas imminent.

Elles avaient été interpellées en mai à la suite d'échanges entre elles, et notamment parce qu'elles faisaient des recherches sur d'éventuels explosifs et avaient effectué des repérages.

Selon une source proche du dossier, certaines de ces personnes étaient en contact avec Rémy Daillet. Cette figure du mouvement complotiste français qui résidait en Malaisie avait été expulsé du pays, puis mis en examen notamment pour “complicité d'enlèvement d'un mineur en bande organisée”, en l’occurrence la petite Mia en avril, et écroué en France.

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Israël: les enseignants non vaccinés et non testés ne pourront désormais plus travailler et ne seront pas payés (ministère de la Santé)

i24NEWS

23 septembre 2021, 17:42

clock 2 min

De jeunes élèves israéliens lors de rentrée la rentrée des classes, à l’école Gabrieli, à Tel-Aviv.  1 septembre 2021.Avshalom Sassoni/Flash90De jeunes élèves israéliens lors de rentrée la rentrée des classes, à l’école Gabrieli, à Tel-Aviv. 1 septembre 2021.

Les enseignants en question ne seront pas non plus autorisés à enseigner à distance

Le ministère israélien de la Santé a demandé jeudi aux directeurs d'école d'interdire l'accès aux établissements scolaires à tout enseignant qui ne dispose pas d'un “passeport vert”. 

La mesure prévoit par ailleurs que les enseignants en question ne seront pas payés tant qu'ils n'auront pas le fameux sésame.

À partir du 3 octobre, les enseignants devront être munis d'un passeport vert, qui prouve qu'ils ont été vaccinés, qu'ils ont guéri du Covid ou qu'ils ont récemment obtenu un résultat négatif, a indiqué le ministère dans une missive jeu

Cette date marque le début de la première semaine complète de retour à l'école après la période de vacances, qui se terminera la semaine prochaine avec la fin de la fête de Souccot.

Le fait de ne pas pouvoir travailler en raison de l'absence d'un passeport vert sera considéré comme une absence injustifiée, qui ne justifie pas d'être payé, a noté le ministère.

Ces enseignants ne seront pas autorisés à enseigner à distance, a également précisé le ministère.

Depuis le début de l'année scolaire, le 2 septembre, les enseignants doivent être munis d'un passeport vert pour entrer dans les écoles. Mais ceux qui n'avaient pas le document étaient quand même payés, même s'ils ne travaillaient pas.

Menashe Levy, président de l'Association des directeurs d'école secondaire, a estimé que la nouvelle mesure n'aura un impact que sur quelques centaines d'enseignants qui refusent à la fois de se faire vacciner et de faire un test de dépistage du virus.

“Nous parlons d'environ 300 travailleurs de l'éducation sur 210 000”, a-t-il déclaré dans un communiqué. “C'est un nombre totalement insignifiant”.

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Boycott d'Israël: la Floride et l'Arizona suspendent leurs investissements dans la société Ben & Jerry's

i24NEWS

23 septembre 2021, 11:38

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Production des pots de crème glacée à l'usine Ben & Jerry's de Beer-Touvia, dans le sud d'Israël, le 21 juillet 2021Emmanuel DUNAND / AFPProduction des pots de crème glacée à l'usine Ben & Jerry's de Beer-Touvia, dans le sud d'Israël, le 21 juillet 2021

Naftali Bennett avait fait savoir à l'entreprise que “boycotter l'Etat hébreu avait un prix”

La Floride a annoncé mercredi qu'elle mettrait fin à ses investissements dans l'entreprise Ben & Jerry's et sa société mère, Unilever, suite à la décision du géant de la crème glacée de cesser de commercialiser ses produits dans les implantations israéliennes de Cisjordanie.

Ash Williams, directeur exécutif et directeur des investissements du Conseil d'administration de l'État a affirmé qu'il prévoyait d'ajouter Unilever à la liste des entreprises qui boycottent Israël et dans lesquelles les investissements de l'État sont suspendus. 

Cette annonce fait suite à une déclaration similaire de l’Etat d’Arizona mardi, par laquelle il a indiqué mettre un terme aux fonds publics investis dans le fabricant de glaces.

Ben & Jerry’s a pris la décision de cesser ses ventes dans les implantations de Cisjordanie en juillet dernier, cédant aux pressions de groupes pro-palestiniens. 

“Nous pensons qu'il est incompatible avec nos valeurs que la crème glacée Ben & Jerry's soit vendue dans les Territoires palestiniens occupés (TPO)”, avait indiqué l’entreprise. 

La société avait également précisé qu'elle ne renouvellerait pas l'accord de licence avec sa franchise israélienne – en vigueur depuis 1987 – après son expiration à la fin de l'année prochaine.

Après cette annonce, le Premier ministre israélien Naftali Bennett, avait déclaré que “boycotter l'Etat hébreu avait un prix”, tandis que la ministre de l'Intérieur, Ayelet Shaked, avait fait savoir que le pays allait lancer une offensive diplomatique et commerciale afin de sanctionner  Ben & Jerry's.

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i24NEWS

Sous-marins: l'Europe ne peut plus compter sur les Etats-Unis pour sa protection, juge B. Le Maire

AFP

23 septembre 2021, 11:49

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Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, le 26 novembre à ParisERIC PIERMONT (AFP/Archives)Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, le 26 novembre à Paris

“Les Etats-Unis n'ont plus qu'une seule préoccupation stratégique : la Chine”

Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a estimé jeudi que la crise des sous-marins montrait que l'Union européenne ne pouvait “plus compter” sur les Etats-Unis pour garantir sa protection, et a appelé les Européens à “ouvrir les yeux”.

“La première leçon qu'il faut tirer de cet épisode, c'est que l'Union européenne doit construire son indépendance stratégique. L'épisode afghan, l'épisode des sous-marins, montrent que nous ne pouvons plus compter sur les Etats-Unis d'Amérique pour garantir notre protection stratégique”, a-t-il déclaré sur Franceinfo.

“Les Etats-Unis n'ont plus qu'une seule préoccupation stratégique, la Chine, et contenir la montée en puissance de la Chine”. Autant l'ancien président Donald Trump que l'actuel Joe Biden “estiment que leurs alliés (…) doivent être dociles. Nous, nous estimons que nous devons être indépendants”, a encore pointé Bruno Le Maire.

“Il faut que nos partenaires européens ouvrent les yeux”, a-t-il ajouté, critiquant le soutien apporté par le Danemark aux Etats-Unis, à contre-courant des critiques formulées par les autorités européennes après la décision australienne d'annuler le contrat passé par le français Naval Group, en faveur d'un nouveau partenariat avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

“Penser comme la cheffe d'Etat du Danemark que les Etats-Unis vont continuer de nous protéger, nous défendre, quoi qu'il arrive, c'est une erreur”. “Nous ne pouvons plus compter que sur nous”, a estimé M. Le Maire.

Mercredi, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a défendu le “très loyal” président américain Joe Biden, indiquant ne pas comprendre “du tout” les critiques françaises et européennes.

Allié fidèle des Etats-Unis, avec qui il a notamment combattu en Irak et en Afghanistan, le Danemark exprime régulièrement sa priorité accordée à l'Otan plutôt qu'à l'Europe de la défense, à l'inverse de la position défendue par le président français, Emmanuel Macron

Le BNVCA dénonce le formatage de Google traduction qui traduit Israël, du français vers l’arabe, par « entité sioniste », refusant ainsi comme les pires antisionistes antisémites de nommer Israël

BANDEAU BNVCA.JPG

Le Président                                                                             23 septembre 2021

סמי גוזלן 

01 77 38 49 44

 

 

הוֹדָעָה רִשׁמִית

Le BNVCA dénonce le formatage de Google traduction qui
traduit

Israël, du français vers l’arabe, par « entité
sioniste », refusant ainsi comme les pires antisionistes antisémites de
nommer Israël

 

 

 

Capture Israël.JPGCapture traduction entité sioniste.JPG

 

 

 

Le BNVCA
a été requis par un grand nombre d’internautes scandalisés par l’application Google
traduction.  En effet, Israël y est traduit,
du français vers l’arabe, par « entité sioniste ». Le BNVCA note que
de l’allemand ou de l’anglais vers l’arabe, Israël est traduit en « ‘iisrayiyl ».
Seul du français vers l’arabe, on relève cette honteuse manipulation. Google
traduction donne ainsi le sentiment d’institutionnaliser la haine d’Israël en
refusant de nommer cet État par son nom, un nom validé par les Nations mais
dénié par les antisionistes antisémites. Une traduction d’autant plus obsolète
depuis les Accords d’Abraham, qui ont entraîné la multiplication d’ouvertures d’ambassades,
de représentations diplomatiques et d’échanges entre Israël et de nombreux pays
arabes. On ne compte plus désormais les pays arabes qui comme l’Egypte,
Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, le Maroc, le Soudan ont des relations dans
tous les domaines avec Israël.

 

Le BNVCA
contacte la direction de Google et les instances concernées pour demander la
rectification immédiate de cette traduction idéologique qui n’a rien à faire
dans un outil de traduction et demande une réparation pour les dommages causés
de 100 000€ dont la moitié sera versée aux œuvres des orphelins et des victimes
des attentats terroristes islamo-palestiniens. 

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