Le fiché S interpellé après l’achat d’une kalachnikov aurait fait des recherches sur des synagogues


OUEST FRANCE


Le fiché S interpellé après l’achat d’une kalachnikov aurait fait des recherches sur des synagogues
L’individu fiché S, arrêté au début du mois de septembre dernier pour avoir acheté une kalachnikov sur le darkweb, aurait effectué des recherches sur plusieurs synagogues parisiennes, selon nos confrères de « RTL » et « BFMTV », ce samedi 2 octobre.



Un homme d’une vingtaine d’années, fiché S et donc considéré comme pouvant potentiellement porter atteinte à la sûreté de l’État, et interpellé au début du mois de septembre à Noisy-Le-Sec (Seine-Saint-Denis) pour avoir tenté de se procurer une kalachnikov sur le darkweb, aurait effectué des recherches sur plusieurs synagogues à Paris, indiquent ce samedi 2 octobre, nos confrères de RTL et BFMTV.

BFMTV rappelle que l’homme était surveillé depuis l’été par les services de renseignements français. Ces derniers auraient été alertés par leurs homologues américains que le suspect tentait d’acheter une arme.

La livraison de l’arme aurait été tracée en collaboration avec les douanes françaises et les autorités américaines, conduisant à l’arrestation du suspect et son placement en détention provisoire par le parquet national antiterroriste.

L’interpellation avait à l’époque été relayée par Le Parisien. Outre l’achat du fusil, il aurait également commandé six chargeurs. Lors de sa garde à vue, l’individu se serait montré peu loquace et aurait prétendu avoir commandé l’arme pour faire du tir sportif.

Des recherches effectuées sur des synagogues à Paris

L’homme avait toutefois été mis en examen le 5 septembre pour « association de malfaiteur terroriste criminelle » après la découverte de textes djihadistes à son domicile, signale RTL.

Toujours selon cette source, de récentes investigations menées dans les données du téléphone portable du suspect ont révélé qu’il avait effectué des recherches sur plusieurs synagogues parisiennes, ainsi que sur les moyens de se rendre en Syrie pour y mener le djihad.

BFMTV ajoute que des centres commerciaux auraient également fait l’objet de requêtes via le téléphone du suspect.
Pour l’heure, « le dossier n’est pas encore considéré formellement comme un attentat déjoué par le ministère de l’Intérieur », souligne RTL