Une étude du CHU de Toulouse montre que la vaccination protège plus que d'avoir eu le Covid-19
La vaccination contre le Covid-19 protège mieux qu'une infection naturelle seule. C'est l'un des résultats d'une étude menée par le CHU de Toulouse et publiée le 21 septembre 2021.
Une nouvelle étude du CHU de Toulouse montre que la vaccination protège davantage que d’avoir déjà contracté le covid-19. (©Actu Toulouse/Lucie Fraisse)
La vaccination contre le covid-19 confère une meilleure protection qu’une infection naturelle seule. C’est l’un des enseignements d’une étude menée par le CHU de Toulouse, publiée le 21 septembre 2021 dans la revue scientifique « Journal of infection ».
Une étude réalisée sur les sérologies des soignants
L’étude a été menée auprès de 8758 soignants hospitaliers par les services de virologie, de santé au travail et d’infectiologie, entre juin 2020 et juillet 2021.
Le travail des chercheurs du CHU de Toulouse a permis d’établir des seuils d’anticorps protecteurs contre une infection ou une réinfection au SARS-Cov-2. Et de montrer que la protection apportée par la vaccination était meilleure que celle obtenue par les personnes ayant contracté le covid-19.
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Une découverte primordiale pour les stratégies vaccinales
« Après deux doses de vaccins, 15 jours après leur deuxième dose, aucun individu ne présentait de concentration faible d’anticorps totaux, ils étaient dont tous protégés à minima à 89,3%, indique le CHU de Toulouse dans un communiqué. En revanche 79,3% des personnes antérieurement infectées mais non vaccinées présentaient un niveau de protection contre une réinfection de seulement 12,4 %. »
Au-delà de cette découverte, la mise au jour des seuils d’anticorps protecteurs contre une infection ou une réinfection au Covid-19 doit permettre de mieux définir les stratégies vaccinales et thérapeutiques à venir.
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« La définition de ces seuils de protection en lien avec la réponse anticorps après une vaccination ou une infection naturelle est essentielle aujourd’hui pour affiner les protocoles vaccinaux (3ème dose) ou thérapeutiques (utilisation des anticorps monoclonaux) notamment pour les personnes immunodéprimées répondant mal aux schémas classiques de vaccination », indique ainsi Chloé Dimeglio, biostatisticienne au laboratoire de virologie du CHU de Toulouse.
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