Month: February 2021

Le BNVCA affirme que le palestinisme est le ventre de l’islamo-gauchisme et du nouvel antisémitisme


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66 rue Laugier 75017                                                                                                     26 février 2021

Le Président

Sammy GHOZLAN 

01 77 38 49 44

 

 

Le BNVCA affirme que le palestinisme est le ventre de 

l’islamo-gauchisme et du nouvel antisémitisme

 

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( Photo source FB collectif palestine vaincra)

 

Suite au tollé provoqué par la déclaration de la Ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Frédérique Vidal, dont la démission est désormais réclamée par certains offusqués, le BNVCA se penche sur le palestinisme.

 

Qu’est-ce que le palestinisme ?

Le mot palestinisme a été inventé par Sammy Ghozlan, président du BNVCA et se trouve largement utilisé dans ses communiqués de presse. Comme la majorité des mots se terminant par –isme, dont la caractéristique est de porter des potentiels idéologiques et mobilisateurs, le palestinisme en affiche incontestablement les caractères. Son potentiel idéologique et mobilisateur n’est plus à démontrer allant jusqu’à la mort : attentats kamikazes en Israël, meurtre des athlètes israéliens à Munich, ou le tueur de Toulouse qui voulait « venger les enfants palestiniens ». On peut en conclure que le palestinisme implique une grille de lecture du monde bien spécifique. Une lecture que révèle l'engagement sans discernement des élus de gauche, communistes notamment des maires, députés, journalistes et présidents d'associations, tellement en faveur de la prétendue cause palestinienne, telle qu'ils ont provoqué l'incitation à la haine d'Israël, au point de pousser la population musulmane sensible à leur propagande et notamment originaire d’Afrique du nord et d’Afrique noire à commettre des actes antijuifs. Jouant de leur légitimité, ces personnalités politiques et médiatiques ont ainsi favorisé l'épanouissement de l'islamo gauchisme 

 

 

Sur quoi s’est construit le palestinisme ?

Victimisation des palestiniens, éternels réfugiés (les seuls au monde à bénéficier d’un statut héréditaire de réfugiés avec l’UNRWA pour les financer éternellement), images de camps de réfugiés toujours sales et dévastés, affaire Al Dura qui occupa les médias durant des semaines, faisant de Tsahal l’armée « qui tire sur un enfant dans les bras de son père », gros titres pour chaque « victime » du côté palestinien, tels sont les ingrédients du discours palestiniste. Puis, vinrent les accusations d’Israël pays colonisateur, pays d’apartheid.  Accusations d’apartheid malgré les enquêtes et sondages témoignant d’une majorité d’arabes israéliens souhaitant rester en Israël. Accusations d’apartheid malgré des arabes israéliens à tous les postes les plus élevés de la société israélienne : juges à la Cour Suprême, généraux dans l’armée, dans la police, professeurs dans les Universités etc… Et enfin les accusations de génocide.  Les israéliens, dont la puissance économique, technologique et sanitaire est devenue exemplaire, ont en revanche démontré leur nullité en matière de génocide, puisque, malgré les clameurs de « génocide » permanent, le nombre est passé de 600 000 réfugiés en 1948 à 5 000 000 de réfugiés, aujourd’hui. Les israéliens ont donné naissance à un oxymore : le génocide prolifique ! 

Comment le palestinisme s’est-il incrusté dans la société française ?

Force est de constater qu’en dépit des faits, le palestinisme s’est incrusté dans la société française, plus particulièrement dans les villes aux maires communistes qui ont fait d’innombrables jumelages ou d’événements autour de la Palestine. Les juifs, toujours minoritaires qui, dans les pays arabes, avaient le statut de dhimmis, et qui, en France, ont su, par les efforts d’une éducation toujours primordiale, s’insérer dans la société française et y exceller, apparaissent, pour ceux qui utilisent le mot « juif » comme une insulte habituelle, un vrai motif de rage. De surcroît, l’avance d’Israël, ses victoires militaires, mais également son statut d’Etat souverain viennent renforcer le sentiment d’injustice vis-à-vis de ce peuple « arrogant ». La situation se dégrade. Le rejet tant des juifs qui réussissent, que d’Israël, état qui insupporte les arabes, se cristallise autour de la victimisation des palestiniens et permet de transformer Israël et les juifs en colonisateurs tueurs d’enfants. Le nouvel antisémitisme est arrivé. BDS et sa propagande mensongère et outrancière en sont des porte-paroles puissants largement financés par des sources non définies.  Ce potentiel idéologique et mobilisateur a été perçu comme un formidable fédérateur électoral. Le ferment pour l’islamo-gauchisme est prêt.  

A l’initiative de Fernand Tuil, qui évoquait pour parler de son interlocuteur palestinien « une même tendresse révolutionnaire » naissent à partir de 1989, les jumelages avec les camps et villages palestiniens. Il signe le premier jumelage sous le patronage de l’association AJPF, dont il est le fondateur, entre la ville de Montataire, dont il était un élu communiste, et le camp de réfugiés de Dheishesh.

Cette association prône le droit au retour des « réfugiés ». Après 70 ans, le droit au retour des cinq millions de réfugiés dans le seul Etat juif qui compte 9 millions d’habitants, dont 20% de populations non juives, signerait, évidemment, la fin de l’Etat juif, le seul et unique Etat juif.

Palestinisme et islamo-gauchisme, une alliance racontée par Sammy Ghozlan

En 1972, un mois après l’attentat de Munich où furent abattus onze athlètes israéliens et un policier allemand, Jean-Paul Sartre déclarait « dans cette guerre, la seule arme dont disposent les palestiniens est le terrorisme, c'est une arme terrible mais les opprimés pauvres n'en ont pas d'autres (…) le principe du terrorisme est de tuer ». Face au « peuple d’élite, sûr de lui et dominateur », (de Gaulle, novembre 1967) lesdits « réfugiés » palestiniens, sont apparus comme les victimes idéales pour les gauches du monde entier. Certaines formations politiques, en désamour électoral, n’ont pas hésité à en user et en abuser.

En 1994, George Valbon, maire communiste de Bobigny et Président du Conseil Général de Seine Saint Denis, tout comme Jack Ralite, Maire Communiste d'Aubervilliers, invitent les “sportifs palestiniens “dans leur commune.   Sammy Ghozlan leur rappelle que” les sportifs palestiniens se sont déjà illustrés lors des jeux olympiques de Munich en 1972″

Alors que les agressions antijuives se multiplient entre 2000 et 2002 notamment à Aubervilliers, le même Jack Ralite, ancien ministre, organise une rencontre entre les responsables des communautés juives et musulmanes de sa ville. Il invite à un déjeuner cacher dans son bureau à la Mairie le Rav Kalmenson, fondateur de la communauté Loubavitch et de l'École Chné Or; Sammy  Ghozlan, Président du Conseil des Communautés Juives du 93,  et Gérard Akoun Directeur de la Radio juive Judaïques FM, tous censés représenter les juifs. Pour les musulmans, seront présents  Elias Sanbar ainsi que Mouloud Aounit, Secrétaire général du MRAP (association anti raciste d'extrême gauche) ainsi qu’un artiste palestinien insignifiant 

Or, Elias Sanbar est un poète et essayiste palestinien, directeur de l'Institut des Revues Palestiniennes, membre du Conseil national Palestinien depuis 1988.  Il était également membre du comité de parrainage du Tribunal Russel pour la Palestine, créé avec Stéphane Hessel et Gisèle Halimi.  En 2009, à l’initiative de Stéphane Hessel, fut fondé, sur le modèle du célèbre Tribunal Russell pour le Vietnam, le Tribunal Russel aux fins d’attirer l'attention de l'opinion internationale sur le sort des Palestiniens vivant dans les territoires occupés par Israël, qui les soumet selon son “jury”, à un régime comparable à celui de l'Apartheid autrefois en vigueur en Afrique du Sud. Rappelons qu’une partie du financement de ce tribunal se faisait d’une part par les éditions « Indigène Éditions » qui ont publié Indignez-vous du dit Stéphane Hessel, avec l’énorme succès de ventes que l’on connaît. Parmi les fondateurs de cette maison d'édition, on trouve notamment Jean-Pierre Barou, ancien militant de la Gauche prolétarienne dont le « Nous sommes tous des fedayins » remonte à 1968

Parfaitement francophone, Elias Sanbar n'a lui-même pas compris pourquoi il était invité à cette rencontre entre « communautés ».  Il paraissait plutôt s'ennuyer. Sammy Ghozlan demande alors à Jack Ralite s'il considère que les palestiniens sont les représentants des musulmans.  Cette réunion illustre la totale prégnance de l’idéologie palestiniste comme signe à destination des populations musulmanes, mais aussi de l'ignorance et de la confusion commises par les communistes 

A la lecture et l'analyse du premier recensement des actions antisémites commises contre les personnes et les biens juifs, entre 2000 et 2002, j'ai constaté que la plupart de ces agressions, (violences, injures, menaces, incendies de synagogues, écoles juives, courriers anonymes contenant de la poudre suspecte, arrachage de Mezouzot, etc.) étaient commises dans des communes à Direction communiste et d'extrême gauche. Alors, je réunis tous les présidents des communautés juives des villes concernées. Ils me confirment subir un véritable harcèlement de la part des élus de leur commune.  Comme toutes les mairies de France, celles-ci publient un journal local distribué gratuitement dans toutes les boîtes aux lettres des administrés et, chaque semaine, un article pro-palestinien anti israélien y était publié avec force photos tendancieuses et orientées. Des subventions étaient accordées à des organisations et associations musulmanes pro palestiniennes 

Tous les événements organisés par le conseil général de la Seine Saint Denis avaient un rapport direct avec la Palestine : conférences sur le Droit palestinien, calendrier de la femme palestinienne, etc.

J'ai décidé de porter nos réclamations et nos craintes au Préfet que j'ai rencontré avec une forte délégation de dirigeants des communautés juives concernées. C'est alors que le préfet a décidé de délivrer une mise en garde aux maires visés. Il a fait contrôler tous les comptes de ces conseils municipaux visés et leur a interdit de continuer à verser des subventions publiques à ces associations dont le but n'était pas caritatif mais politique.

Les maires des villes de Saint Denis, Stains, Montataire, Trappes, Romainville, Sevran, Stains, Pierrefitte, Aubervilliers, Bezons, Vitry, Ivry, Gennevilliers, La Courneuve, et j'en passe, se sont montrés très actifs en faveur de la prétendue cause palestinienne. Leur but était d'attirer vers eux l'électorat maghrébin nombreux dans leur ville ; au point que plusieurs d'entre ces maires ayant d'abord placé ces nouveaux français en bonne place dans leur liste municipale se voient remplacés par eux  aujourd'hui à la tête de la Mairie.

 

Palestinisme et nouvel antisémitisme 

Quelques semaines après la signature des accords de Camp David, Ariel Sharon visite l’esplanade des mosquées, démarre la seconde intifada et vint l’affaire du petit Al Dura, qui occupa les premiers titres des médias durant des semaines, les manifestations dans Paris, « l’importation du conflit ».  Armes à feu et attentats kamikazes contre les civils israéliens suscitent des vagues d’émotion et de manifestations. En 2002, le pavé dans la mare de l’état des lieux dans les lycées et collèges de la région parisienne « Les Territoires perdus de la République » ne fait pas de bruit. Sa sortie est entourée d’un lourd silence, le silence du déni. Plus de quinze après sa publication, on parle toujours de faits révélateurs      d'une situation éternellement nouvelle. En 2003, le documentaire Décryptage réalisé par Jacques Tarnero montre des médias français vecteurs de désinformation aux relents antisémites. Les faits, arguments, enquêtes n’y font rien : l’information reste confinée à quelques cercles restreints, bien sûr juifs, accusés de tous les maux : extrême-droite, fachos, racistes etc… Le mot islamophobie n’était pas encore en train de surfer sur la vague médiatique.  Aujourd’hui la question de la campagne de vaccination que devrait mener Israël dans les territoires disputés à une nouvelle fois fait déborder le vase de l’antisionisme. Sans aucune question sur l’argent de l’Unrwa, à quoi sert-il ? ni sur celui du Qatar est-il exclusivement réservé à la construction de tunnels pour tuer des civils israéliens ? Ces questions ne sont pas posées.  De nombreux journalistes, face à l’exemplaire campagne de vaccination d’Israël, se sont emparés de ce nouvel os palestiniste.

Usant et abusant de l’iconographie du pauvre palestinien innocent, devenu la victime d’un Israël nazifié, des maires sans vergogne multiplient les Evénements palestiniens, stands à la Fête de l’Humanité, drapeaux palestiniens sur les mairies, nomination de Barghouti, terroriste ayant du sang juif sur les mains, condamné à vie par Israël, nommé citoyen d’honneur par de nombreuses villes aux maires en grande majorité communistes, accueil de l’épouse de Barghouti, etc.

C’est ainsi que naquit l’islamo gauchisme, concept qui a vu le jour dans les années 2000 sous la plume de Pierre- André Taguieff. Le palestinisme a accouché de l’islamo-gauchisme, sans prendre garde aux dégâts collatéraux : antisionisme et antisémitisme regroupés sous l’appellation de nouvel antisémitisme. Une étude approfondie serait la bienvenue. Merci d’avance au CNRS d’y consacrer toute sa rigueur scientifique. 

La violence, le trafic de drogue, le banditisme, la haine de la France, le révisionnisme, la fragilité de la laïcité républicaine, le déficit de l'autorité, les manifestations de désobéissance et de rébellion, dans la rue, à l'école ou à l'université en sont la conséquence.

En se retranchant derrière le prétexte de l'islamophobie et de la liberté d’expression, les islamo-gauchistes ont ouvert la voie à ceux qui imposent la loi de la violence, en attendant d’imposer la leur, la charia. Certains cauchemars se réalisent. 


Sammy Ghozlan

avec la collaboration de 

Evelyne Gougenheim

Le BNVCA présent pour Sarah Halimi en Israël et à Paris, dimanche 28 février, trois jours avant la décision de la Cour de Cassation

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66 rue Laugier 75017 PARIS                                                                                26 février 2021   

Le Président

Sammy GHOZLAN 

01 77 38 49 44

 

 

 

COMMUNIQUE

Le BNVCA présent pour Sarah Halimi en Israël et à Paris,  dimanche 28 février, trois jours avant la décision de la Cour de Cassation

 

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Le BNVCA sera présent pour Sarah Halimi en Israël et à Paris, ce dimanche 28 février, à quelques heures de la décision de la Cour de Cassation. En Israël , à la demande de M. William Attal, frère de Sarah Halimi, un office se tiendra dans la synagogue Gad Machness, présidée par M. Jordan Touitou, à Netanya, à 15h , heure israélienne. 

Tandis qu’à Paris, le BNVCA rejoindra M. Daniel Knoll au 240, boulevard Voltaire  (Franprix) pour un allumage de bougies à 14h. Cet allumage se fera ainsi en simultané dans de nombreux autres lieux de la capitale, dans toute la France et dans le monde. 

Le 3 mars, la Cour de Cassation rendra sa décision quant au renvoi devant la juridiction pénale du tueur qui a torturé et défenestré Sarah Halimi en récitant des sourates du Coran, alors que les forces de l’ordre, armées, étaient présentes durant plus de trente minutes. Sarah Halimi n’aurait pas dû mourir. L’absence de procès pénal signerait la mort de l’idée de justice pour la Communauté juive de France.

DOSSIER ISLAMO-GAUCHISME

POLITIQUE

24/02/2021 18:24 CET | Actualisé il y a 5 heures

“Islamo-Gauchisme”: Christelle Rabier porte plainte contre Julien Aubert – Info HuffPost

La chercheuse Christelle Rabier, maîtresse de conférence à l'EHESS, vient de porter plainte contre Julien Aubert, député Les Républicains, pour “injure publique”.

Pourim ” cinq-six”, un poème de Raphaël Draï ( Z’l) , 1942 – 2015

     


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                                                                                                                         (Source Photo: JFORUM, Hommage à Raphaël Draï ( Z'l))


Comment peindre Constantine durant
Pourim,

Trouver les mots – parfums, couleurs
et les rimes…

L’hiver neigeux y laissait ses traces de
froid

Et dans les rues pentues courraient les
enfants rois

 

Qui faisaient bouquets de narcisses et
mimosas

Pour Tata Fortune ou pour Mémé Rosa

Avant de pavoiser les cours et les
fenêtres

Ouvertes sur le printemps d’un oublieux
bien-être.

 

Dans les oratoires se lisait la Méguila

Pour fustiger Haman, ses sbires au coutelas,

Et magnifier Esther qui su vaincre sa
peur,

Notre Esther Hamalka qui se fit mère et
sœur

 

Et nous louangions son oncle Mardoché

Qui ne plia genou aux auvents du marché

Sachant que Yéhoudi est un titre de vie

Qui provoque la haine mais suscite
l’envie.

 

Sur les tables nappées nous lancions les
deux dés

Les douadèches blancs et noirs aux
points non décidés,

L’as-doch disait la perte et le cinq-six
le gain,

Le plaisir de la vie bruissait en son
regain.

 

Sur la ville en fête s’épandaient les
lumières

Où nos yeux se perdaient de toutes les
manières

Mais le sort nous saisit puis il nous
projeta

Loin des ravins ombreux de l’étrange
Cirta

 

Et nous avons roulé hors des maisons
natales

Comme les dés battus par d’autres mains
fatales,

Très longtemps le futur nous parut
indécis

Jusqu’au moment heureux où sortit le
cinq–six.

 

Aujourd’hui des Hamans refont assaut de
haine

L’engeance du dément reste hélas bien
pérenne

Mais nous savons d’Esther qui domina sa
peur

Que le salut divin peut « s’annoncer
d’Ailleurs ».

 

Pourim Saméa’h

 

Coronavirus: un médicament mis au point à l’hôpital de Tel Aviv guérit 96% des patients

Coronavirus: un médicament mis au point à l'hôpital de Tel Aviv guérit 96% des patients

i24NEWS

05 février 2021, 08:04dernière modification 16 février 2021, 16:29

clock 2 min

Professeur Arber à Ichilov, Tel AvivIchilov spokespersonProfesseur Arber à Ichilov, Tel Aviv

Le précieux remède a été testé avec grand succès sur trente patients dans un état grave

Pour la première fois, un médicament fabriqué à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv en Israël a permis de guérir plus de 96% des patients atteints du coronavirus. 

Le médicament EXO-CD24 a d'abord été testé sur plusieurs personnes dans la première phase clinique.

Il a été développé dans le laboratoire du professeur Nadir Arber, au centre médical de Tel Aviv et il est destiné aux personnes souffrant de formes moyennes à graves du Covid-19, évitant une détérioration critique de leur santé.

A ce jour, le précieux remède a été testé avec grand succès sur trente patients hospitalisés dans un état grave. Chez 29 d'entre eux, l'état de santé s'est amélioré en deux à trois jours, et la plupart ont pu rentrer chez eux quelques jours après.

“Le médicament anti-inflammatoire est basé sur des exosomes qui sont libérés de la membrane cellulaire et utilisés pour la communication intercellulaire. Nous enrichissons les exosomes avec la protéine 24CD qui joue un rôle important dans la régulation du système immunitaire”, explique le Dr Shiran Shapira, directeur du laboratoire du Pr Arber, qui dirige la recherche sur la protéine CD24 depuis plus de 20 ans.

“Le médicament administré par inhalation fonctionne de manière efficace et n'entraîne aucun effet secondaire. Il peut aussi être produit rapidement et à bas coût, ce qui permettrait une production mondiale en peu de temps,” a déclaré le professeur Arber.

Le nombre quotidien de nouveaux cas peine à baisser malgré le confinement général en vigueur depuis un mois qui doit prendre fin dimanche matin. Israël a franchi la barre des 5.000 décès liés au Covid-19 jeudi soir.

En parallèle, la campagne de vaccination fonctionne de manière spectaculaire, plus de 3.3 millions de personnes ayant reçu la première dose et 1.9 million les deux doses.

Le lien: https://www.i24news.tv/fr/actu/coronavirus/1612508322-coronavirus-un-medicament-mis-au-point-a-l-hopital-de-tel-aviv-guerit-96-des-patients

Live From The Field

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Temps irlandais

 Les Allemands ont raison de poursuivre les anciens criminels de guerre nazis de 100 ans

PAR EFRAIM ZUROFF

Capture d'écran 2021-02-22 à 11.57.00 AM.png Une plaque commémorative à l'ancien camp de concentration nazi de Sachsenhausen à Oranienburg, au nord de Berlin. (Tobias Schwarz / AFP / Getty Images)

Au cours de la dernière quinzaine, les autorités allemandes ont annoncé avoir inculpé deux personnes – un homme de 100 ans et une femme de 95 ans – qui avaient servi dans des camps de concentration nazis, pour complicité de meurtre lors de la dernière étape. avant de les traduire en justice.

La femme a été officiellement accusée de complicité dans le meurtre de 10000 personnes à Stutthof, un ancien camp de concentration nazi en Pologne occupée près de Gdansk d'aujourd'hui, où elle aurait travaillé comme secrétaire d'un officier SS.

L'homme est accusé d'avoir servi comme garde SS pendant trois ans au camp de concentration de Sachsenhausen, au nord de la capitale allemande.

Je ne doute pas que cette nouvelle, qui a été rendue publique dans le monde entier, a amené beaucoup de gens à se demander pourquoi diable cela se produisait et si de tels procès servent un objectif valable.

Bien entendu, ce n’est pas la première fois que de telles questions sont soulevées au sujet de la poursuite des auteurs de l’Holocauste. Peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale, certains des principaux criminels atteignaient déjà l'âge de la retraite, et ces questions ne devenaient de plus en plus fréquentes avec le temps.
J'ai été impliqué dans la facilitation de la poursuite des criminels de guerre nazis à plein temps pendant plus de 40 ans, et j'ai été confronté à ces problèmes depuis que j'ai commencé. Que ce soit aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, au Canada, en Australie ou en Nouvelle-Zélande (qui ont tous dû décider, entre le milieu des années 1970 et le début des années 1990, de prendre des mesures contre les collaborateurs nazis qui y avaient émigré. sous de faux prétextes) ou dans d'autres pays où j'ai trouvé l'homme de main d'Hitler – l'âge avancé des suspects a toujours été invoqué comme un argument contre les poursuites.

Dans ces circonstances, je pense qu'il serait important de réitérer les arguments très importants en faveur de ces procès tardifs, à tout moment et en tout lieu.

Le passage du temps ne diminue en rien la culpabilité des auteurs. S'ils avaient été poursuivis immédiatement après avoir commis les crimes, cela n'aurait été que naturel, mais le fait qu'ils aient échappé à la justice pendant des décennies (quelle qu'en soit la raison) ne réduit en rien leur culpabilité.

La vieillesse ne devrait pas offrir de protection à ceux qui ont commis des crimes aussi odieux. Le simple fait qu'une personne puisse atteindre un âge très avancé ne devrait pas la protéger des poursuites. Le fait qu'une personne ait 90 ou 95 ans ou même plus ne transforme pas un meurtrier en l'un des Justes parmi les Nations.

Nous devons aux victimes et à leurs familles de faire un maximum d’efforts pour rendre responsables de leurs crimes ceux qui sont coupables d’avoir transformé des hommes, des femmes et des enfants innocents en victimes, simplement parce qu’ils ont été classés comme «ennemis du Reich». 

Ces procès envoient un message puissant selon lequel si vous commettez de tels crimes, même des décennies plus tard, vous pourriez être tenu responsable. Ceci est important car cela montre aux futurs génocidistes et à quiconque envisage de rejoindre des groupes terroristes fondamentalistes, que si la justice conventionnelle n'est jamais parfaite, la chasse à ces criminels se poursuit tant que l'un d'entre eux est encore en vie.

Ces procès jouent un rôle important dans la lutte contre la négation et la distorsion de l’Holocauste. Ce dernier est devenu un problème grave dans toute l'Europe de l'Est postcommuniste, comme en témoigne clairement cette semaine en Pologne, où deux éminents spécialistes de l'Holocauste, Jan Grabowski et Barbara Engelking, ont été reconnus coupables de déformation de l'histoire en accusant à tort un maire polonais de persécuter les Juifs, salissant ainsi Polonais. Le premier reste un problème sérieux dans les terres arabes et musulmanes, où il est souvent parrainé et financé par le gouvernement.

Les criminels de guerre nazis sont les dernières personnes sur terre à mériter une quelconque sympathie, car elles n’ont aucune sympathie pour leurs victimes: hommes, femmes et enfants, dont certains étaient encore plus âgés qu’aujourd’hui. Lorsqu'ils comparaissent devant le tribunal, ils ont naturellement l'air vieux et fragiles (et beaucoup essaient très fort de paraître encore plus faibles qu'ils ne le sont en réalité), mais ils n'ont pas commis les crimes dont ils sont accusés lorsqu'ils étaient âgés, mais il y a plusieurs années à la hauteur de leur force physique et de leurs prouesses.

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent ou supposent, il n'y a jamais eu de cas d'Allemand ou d'Autrichien exécuté pour avoir refusé d'assassiner des Juifs. Dans de nombreux cas, si une personne ne souhaite pas participer à des exécutions, elle peut refuser de le faire sans sanctions sévères.

Un dernier point: dans tous les cas où j'ai contribué à faciliter les poursuites en trouvant l'auteur, il n'y a pas eu un seul accusé qui, de sa propre volonté, ait exprimé des regrets ou des remords.

Très souvent, les familles des suspects les accompagnent à leurs procès et tentent de créer de la sympathie pour eux. Invariablement, cependant, les victimes n'ont aucun membre de leur famille vivant qui puisse le faire, puisqu'elles ont également été assassinées par les nazis et leurs collaborateurs locaux. Considérez cet article comme écrit par leur émissaire.

Le Dr Efraim Zuroff est le principal chasseur de nazis du Centre Simon Wiesenthal en Californie et directeur du bureau israélien du centre et des affaires d'Europe de l'Est.

Loi séparatismes: «Tout ça pour ça», par Barbara Lefebvre ( Figaro du 22/2/21)

Loi séparatismes: «Tout ça pour ça»

TRIBUNE – Adopté en première lecture par les députés le 16 février, le projet de loi qui vise à lutter contre les «séparatismes» ne mettra pas fin à l'islamisme, analyse Barbara Lefebvre. Pire, l'essayiste estime que le texte n'aidera pas non plus l'islam majoritaire à mieux se fondre dans la République.

Gérald Darmanin, qui porte la loi contre le séparatisme, était l'invité de l'émission Vous avez la parole, sur France 2, le 11 février. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP


Barbara Lefebvre est coauteur des «Territoires perdus de la République», sous la direction d'Emmanuel Brenner, (Mille et Une Nuits 2002, réédition augmentée Hachette Pluriel 2015) et de «Une France soumise. Les voix du refus», sous la direction de Georges Bensoussan (Albin Michel, 2017). Dernier ouvrage paru: «C'est ça la France: Qu'a-t-on fait pour mériter ça?» (Albin Michel, 2019).


Des heures de débat ont monopolisé l'activité parlementaire durant deux semaines sans que jamais le problème de fond ne soit évoqué. Au prétexte de ne pas pouvoir cibler l'islamisme spécifiquement, la majorité s'est mise à parler de séparatisme au pluriel, notion déjà floue qui a permis de noyer le poisson dans les eaux troubles de mesures liberticides pour les cultes, les associations, les familles ayant choisi une autre forme d'instruction que celle de l'immense majorité des Français. Des mini-polémiques stériles ont alimenté l'hémicycle et les médias : le voilement des fillettes pour commencer, l'islamo-gauchisme pour finir. Un énième brouhaha dont rien de tangible pour le citoyen lambda n'est sorti. Rien qui vienne le rassurer sur la capacité de la puissance publique à le protéger de l'islamisme (donc du djihadisme). Rien non plus sur les prisons, principal lieu de contagion islamiste. Tout ça pour ça ?

Depuis sa campagne et son élection, Emmanuel Macron n'a cessé de surprendre par une conduite des affaires publiques à la cohérence idéologique hasardeuse, exceptée son exaltation du modèle fédéraliste européen. Sur la question de l'islamisme supposée au cœur de la loi adoptée le 16 février, Emmanuel Macron est passé de propos ambivalents conformes à sa vision multiculturaliste de la société, à un discours tranchant lors du discours des Mureaux du 2 octobre 2020. Après avoir écouté les conseils de Yassine Belattar nommé au Conseil présidentiel des villes (qu'il quitta avec fracas en octobre 2019 après une énième polémique sur le port du hijab), Emmanuel Macron semble désormais se fier aux conseils du Printemps Républicain et d'autres cercles qui constituent un groupe d'influence médiatico-universitaire. Ces détenteurs de la seule Vérité laïque sont les pourfendeurs inlassables de la « tenaille identitaire » qui constituerait la pire menace antidémocratique : la France serait prise en otage par le face-à-face entre « l'extrême-droite et l'islamisme », conduisant une large part de l'opinion à se rapprocher des premiers et une certaine gauche des seconds pour constituer le fameux islamo-gauchisme. Des ministres sont particulièrement sensibles à ce courant de pensée, comme Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa, d'autres les ont rejoints récemment à l'instar de Gérald Darmanin ou Dominique Vidal. Cette quadrature politique permet de consolider les ponts entre l'ex-droite sarkozyste macronisée et la gauche vallsiste évaporée depuis que son mentor a mis les voiles.

Le projet de loi est donc porté dans l'hémicycle et les médias par le couple Darmanin-Schiappa, Emmanuel Macron espérant probablement faire du «sarko-vallsisme» son socle électoral pour un premier tour a priori serré et décisif. Ce projet de loi, par son thème régalien au cœur des préoccupations des Français depuis des années, s'inscrit au fond dans la logique de la campagne de 2022 ce qui a été peu souligné par les commentateurs. Si Marlène Schiappa semble être parvenue à emporter avec elle les derniers vallsistes du Parti Socialiste (ce qui ne fait même pas une équipe de football), Gérald Darmanin a manqué son coup : LR a voté contre son texte à l'unanimité. Cet échec à rassembler la droite, assuré notamment par son attitude suffisante et son ironie déplacée durant les débats (en Commission en particulier) vis-à-vis de ses anciens collègues LR explique peut-être l'étrange et pathétique stratégie du ministre face à Marine Le Pen : être plus RN que le RN ! Sans doute n'avait-il pas bien révisé ses fiches sur la «tenaille identitaire».

En tout état de cause, nos députés ont passé plus de cent heures sur des débats essentiellement juridiques et techniques au grand dam de ceux qui souhaitaient des discussions de fond. La peur du retoquage constitutionnel a sans doute joué, mais cela ne fait que démontrer l'impréparation sinon l'amateurisme des défenseurs de ce projet de loi. Une fois de plus dans ce quinquennat, la montagne aura accouché d'une souris, se limitant à un renforcement jurisprudentiel de ce qui existe déjà dans la loi mais n'est jamais ou trop peu appliqué. Du discours de Mureaux, ne reste qu'une succession de mesures administratives sans incidence profonde sur l'idéologie islamiste qui continuera d'exercer son emprise sur nos compatriotes musulmans soumis à la pression sociale dans des quartiers sans mixité sociale et culturelle. D'autant que certains propos à l'emporte-pièce et essentialisant tenus dans les médias à l'occasion de la présentation de ce projet de loi, ne les auront pas aidés à se sentir considérés comme des citoyens français à part entière. Au passage, on rappellera que catholiques, protestants, juifs et évangéliques ont aussi droit, dans cette loi, à la mise en doute de leur loyauté envers la République laïque.

La peur du retoquage constitutionnel a sans doute joué, mais cela ne fait que démontrer l'impréparation sinon l'amateurisme des défenseurs de ce projet de loi

Barbara Lefebvre

Lorsqu'une démocratie souhaite lutter contre une force minoritaire (voire ultra-minoritaire) idéologique hostile aux principes juridiques et sociétaux qui la fondent, elle doit mesurer ses coups. Qui utiliserait des bombes au napalm pour atteindre un moustique ? L'islamisme est certes un moustique d'un type dangereux, qu'on a laissé proliférer depuis plus de trente ans en terre de France qui n'était pas son milieu naturel a priori, mais il n'a pas encore pris l'ascendant sur la totalité des familles de moustiques ! Il est donc encore possible de l'éradiquer sans pour autant s'en prendre aux autres qui ont un rôle à jouer dans l'écosystème social français. Dans la nature sur 3 500 types de moustiques seule 6% piquent l'humain et une infime partie d'entre eux transmettent des maladies graves : qui oserait exiger l'éradication complète des moustiques pour en finir avec le paludisme, Zika ou la dengue ?

La puissance publique parce qu'elle tient sa légitimité du peuple souverain qui lui a délégué son pouvoir par l'élection, doit s'assurer a minima de deux choses : d'une part que l'ensemble de la société respectueuse des principes démocratiques ne soit pas impactée par des mesures ciblant une minorité dangereuse (dite ici «séparatiste»), d'autre part que ces mesures atteignent leur objectif à savoir réduire à néant la menace vitale que ferait peser sur la société, cette idéologie antidémocratique. Dès lors, en lisant le projet de loi confortant le respect des principes De la République, le citoyen doit s'interroger sur son intérêt démocratique, sa portée politique et s'assurer que ses libertés fondamentales sont garanties.

Cette loi sera-t-elle efficace ? Non. Préserve-t-elle les libertés de l'immense majorité des habitants (français et étrangers) qui ne conteste, ni ne menace les principes républicains ? Non. Cette loi n'en finira pas avec le poison islamiste mais, pire encore, elle n'aide pas l'islam majoritaire à mieux se fondre dans la République à l'instar des autres cultes, un préalable si l'on veut que la minorité agissante islamiste disparaisse. C'est aux musulmans eux-mêmes, aux dirigeants de l'islam en France de le faire et d'y être aidés par l'État dans les strictes limites de ses prérogatives établies par la loi de 1905. En revanche, ce n'est pas à l'État de se mêler d'organisation du culte, ni de la façon dont doivent se constituer et s'auto-administrer les associations. L'État veut que les associations musulmanes loi 1901 chargées du culte soient ramenées dans le giron de la loi de 1905, pour ce faire elle a encore élargi les avantages fiscaux à se constituer en association 1905. Pourquoi pas, mais si les avantages fiscaux déjà importants de la loi 1905 n'ont pas attiré les musulmans c'est qu'il y a une raison, à laquelle cette nouvelle loi ne vient toujours pas répondre. Mais quand l'État prétend ne pas avoir le moyen de contrôler le financement du culte islamique, il ment aux Français. Les services fiscaux de Bercy ont beaucoup de pouvoirs dans notre démocratie comme beaucoup de contribuables peuvent en témoigner, encore faut-il que la puissance publique décide de flécher correctement ses activités… À l’instar de la lutte contre la fraude fiscale : quand on veut, on peut ! Pour rappel, les associations loi 1901 qui reçoivent plus de 153.000 euros de dons annuels doivent nommer un commissaire aux comptes. Il aurait par exemple été possible d'obliger les associations loi 1901 organisant le culte islamique à dissocier obligatoirement dans leur comptabilité ce qui relève du culte et ce qui relève du culturel afin que l'administration puisse mieux opérer ses contrôles.

Cette loi n'en finira pas avec le poison islamiste mais, pire encore, elle n'aide pas l'islam majoritaire à mieux se fondre dans la République

Barbara Lefebvre

L'exécutif n'a cessé de répéter que le problème de la gangrène islamiste dans l'islam en France était lié aux financements étrangers, ignorant que désormais «l'islamisme Made in France» est quasi autosuffisant. Les rapports parlementaires qui se sont succédé ces dernières années ont tous souligné que le financement (construction et entretien) des mosquées étaient très majoritairement assuré par les dons (zakat) des fidèles de ladite mosquée. Ainsi à Gennevilliers, commune pauvre des Hauts-de-Seine, en 2015 l'association cultuelle avait récolté près de 1.3 millions d'euros de dons des fidèles au cours du mois de Ramadan. Les financements étrangers existent et concernent pour l'essentiel la Turquie, l'Algérie, le Maroc, les Etats du Golfe dans le cadre du financement de grande mosquée régionale. Ces cas sont connus du ministère de l'Intérieur, documentés par la représentation nationale, sans parler des spécialistes qui étudient ce sujet. L'État ne peut prétendre les ignorer et ne pas pouvoir exercer une surveillance sur ces flux si des soupçons existent. Les financements les plus problématiques, également minoritaires dans le culte islamique, sont les dons privés étrangers, essentiellement en provenance du Golfe. Mais on rappellera ici que les dons privés de source française ne peuvent pas non plus faire l'objet d'une recension statistique complète par l'État. Voilà pourquoi le gouvernement a décidé dans cette loi de surveiller le financement de tous les cultes, pour une fois encore essayer d'attraper quelques moustiques. Il aurait plutôt fallu qu'en toute discrétion notre diplomatie s'active pour engager les Etats du Golfe à mieux réglementer le contrôle et la transparence des dons de personnes privées à destination de l'étranger. L'Arabie saoudite et les Emirats ont déjà commencé à agir. On n'entend en revanche jamais parler de durcir notre diplomatie envers le Qatar, fief des Frères musulmans et l'une des principales sources idéologico-financières de l'islamisme et du djihadisme. En outre, depuis près de vingt ans, les pouvoirs publics connaissent les relais institutionnels de l'islamisme : l'UOIF devenue MDF (Frères musulmans), le Tabligh, le Mili Görus turc, les groupes salafistes (individus qui se rassemblent par affinités de façon locale mais ne sont pas organisés de façon centralisée). Au lieu d'adouber ces organisations en allant, par exemple, fêter l'iftar chez elles comme l'ont fait encore en 2019 (avant la crise du Covid) des membres de la majorité, l'État ferait mieux de les cibler plutôt que mettre toutes les associations musulmanes dans le panier de crabes islamistes.

Dans les associations du culte musulman les plus fragiles, on sait que les islamistes font leur nid ; lors des auditions il a été rappelé que les associations cultuelles (loi 1905) ou culturelles (loi 1901) qui abritaient la pratique cultuelle tenues par des islamistes étaient référencées par les services du renseignement intérieur notamment. Sur les 2500 mosquées françaises, environ 15% sont aux mains des islamistes. La République n'a pas les moyens administratifs et juridiques, n'est pas appuyée sur des principes assez forts, pour s'occuper de ces moins de 400 lieux de culte problématiques ? Il lui faut une loi qui restreigne la liberté d'association et de culte de tous pour cela ? Les différents cultes entendus lors des auditions en commission l'ont tous relevé : ce projet de loi contrevient en de nombreux points à la loi de 1905 qui doit demeurer la pierre angulaire de l'équilibre laïque républicain. Mais pour certains défenseurs zélés de la laïcité, tout ce qui vient rogner l'exercice public d'un culte est bon à prendre.

Les motifs de dissolution des associations ont ainsi été étendus de façon exagérée, au risque d'aggraver le climat de défiance à l'égard des associations, dont on doit rappeler ici aussi que l'immense majorité d'entre elles est essentielle au fonctionnement de notre démocratie sociale. En effet, elles se substituent bien souvent à l'action de la puissance publique avec l'agrément de celle-ci. L'État ne peut donc pas déléguer au monde associatif des missions qu'il ne veut plus exercer, puis leur reprocher de ne pas se comporter comme des institutions tenues par l'absolue neutralité laïque du service public ! Lorsque dans le « contrat d'engagement républicain » désormais instauré (dont personne ne connaît à ce jour les termes précis !), il est prévu que les associations s'astreignent à « la sauvegarde de l'ordre public », on peut se demander au nom de quoi l'État instaure de nouvelles limites à l'action militante, autre que celles fixées déjà par la loi. Ainsi, des militants associatifs qui vont s'enchaîner sur les grilles d'une usine pour manifester contre un plan social ou aux portes d'un élevage ou un abattoir qui maltraite les animaux, se verront-il invoquer cette obligation de « sauvegarder de l'ordre public » pour justifier leur arrestation ? Leur association sera-t-elle menacée de dissolution administrative au nom de la nouvelle règle qui veut que seront «imputés à l'association les agissements de ses membres» ? Des associations qui militent et agissent vers des publics aux marges de la loi (sans-papiers, GPA, débats publics en non-mixité raciale, etc.) vont-elles être accusées demain d'alimenter la «menace séparatiste» et dissoutes ? Soyons sérieux. En démocratie, le débat public doit être libre, même si (surtout si !) il permet à vos adversaires de s'exprimer. La liberté d'expression n'est pas réservée à ceux qui sont d'accord avec l'opinion majoritaire. Cette liberté n'a cessé au fil des années d'être rognée conduisant à la judiciarisation du débat d'idées. Désormais, avec cette loi, c'est aussi la justice administrative qui va nous menacer au nom de la lutte «contre les séparatismes», les «discours de haine de la tenaille identitaire», j'en passe et des meilleures. La France a décidément du mal avec la notion de liberté d'expression pleine et entière sous prétexte que son État est impuissant à agir quand les limites de cette liberté ont été atteintes, essentiellement sur les réseaux sociaux.

La liberté d'expression n'est pas réservée à ceux qui sont d'accord avec l'opinion majoritaire

Barbara Lefebvre

Par exemple, l'article de la loi qui vise à punir de trois ans de prison (cinq pour un fonctionnaire) et 45 000 euros d'amende « le fait de révéler, diffuser ou de transmettre par quelque moyen que ce soit des informations relatives à la vie privée familiale ou professionnelle d'une personne permettant de l'identifier ou de la localiser aux fins de l'exposer, lui ou les membres de sa famille, à un risque direct d'atteinte à la personne ou aux biens que l'auteur ne pouvait ignorer » est redondante sur le fond par rapport au droit existant. Si l'on prend le seul cas des fonctionnaires, ils sont déjà fortement protégés par la loi. Quand un problème surgit (menaces, insultes, entrave à l'action publique), c'est presque toujours leur hiérarchie qui ne les soutient pas au moment critique ou qui cherche à les faire taire. Cet article de loi ne changera rien, pas même si un enseignant ou un agent de l'État l'invoque face à une hiérarchie adepte du «pas de vague» dont la force d'inertie dépasse ce que l'esprit humain peut imaginer. Il sera ensuite placardisé, poussé à la mutation ou stigmatisé au sein des équipes. La gestion RH dans la Fonction publique n'est pas le monde des Bisounours que certains racontent pour discréditer «les fonctionnaires qui se plaignent tout le temps». Les règles les plus cruelles du nouveau management moderne s'y déploient avec zèle.

Avec cette loi, la majorité présidentielle va rater sa cible – les islamistes – et va revenir sur les acquis de la liberté associative d'Après-guerre. Quand le CNR a encouragé la renaissance du monde associatif, il l'a fait en lui assurant autonomie et liberté à l'égard du pouvoir, pour se différencier du régime de Vichy. Si LaRem se prétend gaulliste comme certains de ses membres le proclament ces dernières semaines, elle ferait mieux de revenir aux fondamentaux. L'État dispose de moyens pour veiller à l'usage des subventions publiques à l'échelle locale ou nationale, pour contrôler l'action clientéliste de certains élus (notamment via les Cours régionales des comptes), il ne le fait plus ou mal. C'est donc ici que réside le problème, et non dans un prétendu flou juridique inventé par la majorité pour justifier sa loi. La toute-puissance juridique et judiciaire que l'État s'est octroyée avec la crise sanitaire semble lui être montée à la tête !

Cette loi était en chantier avant la mort de Samuel Paty, mais le séisme sociétal survenu le 16 octobre dernier a accéléré le processus et hélas conduit soudainement la classe politique, l'exécutif, les relais d'opinion à enchaîner les déclarations intempestives et peu informés sur les réalités que tous semblaient découvrir. Les yeux se sont ouverts sur ce qui se jouait dans certains établissements scolaires et comme souvent après un évènement tragique, les politiques et commentateurs se sont mis à généraliser à partir d'une focale. Ils ont laissé croire que ce qui détruisait l'école – et avec elle la République – c'étaient quelques élèves décérébrés par des parents fanatisés. Oui l'idéologie islamiste exerce une influence sur certains de nos élèves, cela ne date pas d'aujourd'hui mais d'au moins deux décennies et quand nous étions une poignée à prévenir du danger, on nous a méprisés et calomniés. Aujourd'hui toute la classe politique n'a que «les territoires perdus de la République» à la bouche, mais pas un pour prendre la peine de lire notre recueil de témoignages, sans quoi ils rougiraient de honte de leur long déni !

Au risque de surprendre, j'affirme que cette menace islamiste dans l'école demeure minoritaire, circonscrite et gérable si on décidait de mettre en commun les efforts et actions des services éducatifs, des services sociaux, des juges aux affaires familiales, des forces de l'ordre. Au lieu de cela, chacun agit seul, se démotive ou prend peur de façon irrationnelle. Lorsque de 1989 à 2003, les gouvernements successifs ont refusé de gérer avec efficacité la prolifération des hijab dans les collèges-lycées, ils ont rendu nécessaire une loi qui n'aurait pas dû exister si le courage avait fait partie des qualités de nos dirigeants. Cette loi a permis aux islamistes de se victimiser «au nom des musulmans». De fait, la loi de 2004 a mis un frein à la visibilité de l'islamisme dans l'école, mais les revendications n'en ont pas moins cessé : absentéismes sélectifs, ostentation religieuse pendant le Ramadan qui perturbe la vie scolaire, incrimination de certains cours. Ces revendications sont le fait d'une poignée d'élèves mais l'institution scolaire agit comme s'ils étaient représentatifs de tous les musulmans de l'école et pense que les rappeler à l'ordre par la sanction (voire l'exclusion) est de nature discriminatoire.

La loi de 2004 a mis un frein à la visibilité de l'islamisme dans l'école, mais les revendications n'en ont pas moins cessé

Le Figaro

Lorsque l'exécutif défend sa loi en prétendant qu'elle aurait empêché l'assassinat de Samuel Paty en vertu de l'article sanctionnant les menaces sur les fonctionnaires, il fait honte à la cause défendue. De telles sanctions existent déjà dans la loi. Les élèves et parents militants menaçants constituent une double menace en tant que minorité violente agissante. D'une part, ils prennent en otage la majorité silencieuse qui en raison de la pression sociale fait profil bas les laissant s'autoproclamer «défenseurs» d'une morale pseudo-religieuse, d’autre part ces militants islamistes tentent d'intimider ce qui est devenu depuis 1989 le maillon faible de la République : l'institution scolaire. Néanmoins, même si cela déplaît, l'urgence absolue pour sauver l'école n'est pas dans cette loi.

L'urgence est de sortir l'école publique de la médiocrité dans laquelle elle est enfoncée depuis trente ans. La sortir de la médiocrité des programmes officiels et des pédagogies imposées, de l'abaissement du niveau de recrutement des enseignants. Si l'on redonnait à l'école le goût de l'exigence intellectuelle, qu'on proposait aux écoles fréquentées par les classes populaires et classes moyennes des enseignants aguerris, mieux qualifiés et des enseignements prestigieux (latin obligatoire, classes européennes, classes scientifiques, enseignements artistiques dignes de ce nom), peut-être que la «mixité sociale» reviendrait dans l'école de la République ! La majorité parlementaire et l'exécutif devraient s'intéresser au taux de burn-out dans le corps professoral : est-ce que ces milliers d'enseignants en dépression, ces milliers de professeurs qui peinent à franchir le seuil de leur établissement le matin, sont dans cet état car un islamiste les a menacés ? Non. D'expérience, j'affirme que c'est l'Institution qui les broie en détruisant leur métier, un des plus nobles dans une démocratie. L'emprise islamiste serait desserrée dans de nombreuses écoles si l'exigence intellectuelle s'imposait à tous, partout. On ne résume pas une politique éducative à la rengaine « nous avons favorisé les classes à quinze élèves en primaire dans les ZEP », car même à dix élèves par classe, si on ne leur sert que la bouillie du «Socle commun», ils ne franchiront pas le fameux «plafond de verre». L'école de la République démotive élèves et enseignants car elle ne tient pas ses promesses d'émancipation par le mérite, par l'effort. Elle a été réorganisée à partir des années 1980 pour que « les enfants de » ne soient pas indisposés dans leur scolarité. Le plafond de verre que crée notre école concerne tous les enfants des classes populaires et des classes moyennes sans réseau, cela n'a rien à voir avec l'origine ethnique ou religieuse. Si vous êtes le fils d'une ministre née en Afrique ou au Maghreb vous aurez le même destin que le fils d'un Conseiller d'État portant un patronyme à particule. Cette réalité de la démocratie de l'entre-soi est devenue si frappante que la question de la «mixité sociale» n'a même pas été abordée dans cette loi. Pourtant on n'entend parler que d'elle, cette «mixité du vivre-ensemble» que nos élites intellectuelles, médiatiques et politiques ne s'imposent jamais à eux-mêmes, mais qu'ils aiment tant invoquer au nom du progressisme.

L'école de la République démotive élèves et enseignants car elle ne tient pas ses promesses d'émancipation par le mérite, par l'effort

Barbara Lefebvre

Dès lors, en quoi s'attaquer à l'Instruction en famille (IEF) était opportun ? Désormais seuls les motifs relevant «d'impératifs de santé» physique ou psychique seront valables pour instruire son enfant à domicile. C'est un recul majeur de la liberté d'éducation, une intrusion inadmissible de la puissance publique dans la vie de famille. Des milliers d'enfants sont parfaitement instruits par leurs parents ou des précepteurs autonomes en vertu d'un projet pédagogique et éducatif qui leur est propre. Non, la scolarisation n'est pas obligatoire en France. C'est tout un pan de nos libertés qui est ici encore attaqué pour atteindre quelques familles d'islamistes ! Or ces familles sont souvent connues des municipalités quand ce n'est pas des services départementaux ou du Renseignement. Avant même de convoquer le préfet, le maire dispose de pouvoirs pour contrôler ces familles, sans parler des autorités académiques dont le rôle est d'être vigilantes, réactives et mobilisées par le biais d'inspections. Le problème serait vite réglé si ces familles se voyaient sanctionnées par des restrictions d'allocations, une limitation de l'accès au logement social, voire des suspensions de l'autorité parentale etc. Pourtant le gouvernement a choisi d'exagérer cette situation de dérives sectaires et séparatistes dans l'IEF pour pénaliser des milliers de familles et en faire des quasi-hors-la-loi. La République ne sort pas grandie quand elle use de sa puissance pour s'attaquer à milliers de citoyens sans histoire pour attraper quelques délinquants. Il en va de même du soupçon pesant sur les écoles privées hors contrat qui ne se justifie pas puisque l'État dispose déjà de tous les moyens pour contrôler d'éventuelles dérives et a d'ailleurs durci cette surveillance récemment. Il est en outre piquant de voir certains élus dénigrer les écoles hors contrat alors qu'ils apprécient pour eux-mêmes les boîtes à bac parisiennes : ces lycées hors contrat et hors de prix qui accueillent les cancres des beaux quartiers.

Cette loi ne sert ni l'intérêt général, ni ne combat l'islamisme. Elle n'empêchera hélas aucun autre attentat djihadiste, ni ne lèvera la pression sociale insupportable que les islamistes font peser sur la communauté musulmane de France, plus isolée que jamais. Les autres cultes ne s'en sortent d'ailleurs pas mieux, eux qui n'avaient rien demandé, ni manifesté aucune velléité séparatiste ! Finalement, quand on prétend faire adopter une loi décisive, il faut s'assurer que chaque citoyen en a compris le sens, en a mesuré la portée. Or aujourd'hui, quel citoyen pourrait citer de mémoire 1 mesure phare présente dans cette loi qui lutterait efficacement contre l'islamisme ?

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/loi-separatismes-tout-ca-pour-ca-20210222

DIDIER LEMAIRE PROFESSEUR À TRAPPES : le BNVCA dénonce le déni opportuniste et malvenu de Claude Askolovitch

Le Président

Sammy Ghozlan                                                                               16 février   2021

01 77 38 49 44                                                                                      

 

 

COMMUNIQUE

 DIDIER LEMAIRE PROFESSEUR À TRAPPES : le BNVCA dénonce le déni opportuniste et malvenu de Claude Askolovitch


Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme a été requis par de nombreux internautes interloqués par la vidéo surréaliste de Claude Askolovitch sur Trappes.  Dans sa vidéo intitulée « Histoire d'un emballement médiatique », diffusée le 12 février 2021, le journaliste affirme “LE PROFESSEUR DIDIER LEMAIRE MENTAIT SUR TRAPPES MENTAIT SUR SES ÉLÈVES ET UN PEU SUR LUI-MÊME AUSSI”    https://www.youtube.com/watch?v=seSgT5VdADc

De « Trappes, terrain difficile », selon le Préfet, à la déclaration affirmant « le professeur Didier Lemaire mentait », le journaliste Claude Askolovitch se lance avec brio dans un pamphlet contre le professeur qui ose dénoncer Trappes l’islamiste. Grossissant le trait, sur le ton d’une fable racontée aux enfants simplets, Claude Askolovitch met en scène le professeur Didier Lemaire et  martèle sur ses outrances, ses prétendues inexactitudes, 

 Après ce flot de dénigrement, le même journaliste conclut avec emphase : « Didier Lemaire était un bon prof », preuve s’il en était besoin que lui, hors tout calcul, ne cherche que la Vérité. 

 Claude Askolovitch est un grand journaliste connu reconnu de sa profession et réputé. Nous le savons intelligent, cultivé, mais comme tous nos requérants, ne comprenons pas  son raisonnement, qui stigmatise le professeur de philosophie, donnant le sentiment qu'il cherche à dédouaner les islamistes de Trappes en ignorant la réalité du terrain. 

Dans sa rhétorique, il omet de noter que la synagogue de Trappes a été détruite par un incendie criminel, poussant les 3000 juifs de Trappes à fuir cette ville. Le caractère antisémite flagrant avait été écarté par le procureur de l'époque qui voulait faire croire qu'un petit mégot de cigarette avait ravagé la synagogue  

 

 Aujourd’hui, seules deux familles juives vivent encore à Trappes.  Claude Askolovitch ne mentionne pas plus les réalités de l’école où les professeurs sont menacés, où les insultes antisémites entre élèves ne sont qu’un élément de langage et où la violence rampante sévit, créant un climat de tension au quotidien

 

Pour mieux comprendre son discours   il convient de rappeler que Claude Askolovitch a publié en 2013  Nos mal-aimés : ces musulmans dont la France ne veut pas, livre en partie autobiographique et basé sur des rencontres de musulmans engagés, dans lequel il regrette la place insuffisante accordée à l'islam dans une France qui change. Il s'oppose au durcissement de la laïcité.

Dans le jeu des alliances, des campagnes et des opérations médiatiques actuelles on sait à qui profite le brillant pamphlet de Claude Askolovitch, qui laisse un goût amer : celui du déni de la gangrène provoquée par le salafisme et l’islamisme radical qui fleurissent dans cette ville à l’ombre des jeunes filles en burqa.

Dans son aveuglement islamophile,  le chroniqueur se trompe. Il n'aura  convaincu ni les français lucides; ni les français antiracistes ni les français musulmans modérés

Le BNVCA dénonce la campagne mensongère contre le programme avancé de vaccination mené par Israël qui « oublierait les palestiniens.

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66 rue Laugier 75017 


Le Président

Sammy GHOZLAN 

01 77 38 49 44

 

                                                                                                 Paris, le 14 février   2021 

 

 

 

 

COMMUNIQUE 

Le BNVCA dénonce la campagne mensongère
contre le programme avancé de vaccination d’Israël qui « oublierait les
palestiniens. Cette caricature est de nature à alimenter l'antisémitisme apparu
avec l'épidémie du Covid


 

Le Bnvca a reçu un grand nombre de
protestations émanant de téléspectateurs et internautes indignés par les propos
tenus par le médecin urgentiste Pelloux discriminant et diffamant l’état
juif d'Israël, lors  de son intervention sur France 5 au cours de
l’émission” C dans l'air “, le vendredi 12 février à 17h44.

Les faits ont été relevés par l'agence
de presse Metula News Agency qui rapporte le dialogue incriminé et, notamment,
que le Dr Pelloux accuse Israël de mettre un embargo sur les vaccins pour la
Palestine

 

Le
journaliste-présentateur, Axel de Tarlé, s'adresse au Dr. Patrick Pelloux en
ces termes : Puisqu'on parle des comparaisons internationales, Patrick
Pelloux, est-ce qu'il faut regarder en s'en félicitant la situation en Israël
qui veut s'être débarrassé du virus pour le printemps en ayant vacciné tous les
adultes
. La réponse de l'intéressé se trouve sur l'enregistrement qui
suit :[
https://youtu.be/dJaliSbsvy8]

 Réponse de Patrick Pelloux :

 Bin, ils réussiront en même temps s'ils vaccinent la Palestine, parce
qu'à l'heure actuelle il y a une espèce d'embargo du vaccin sur la Palestine
qui pose vraiment des questions par rapport à l'accès au vaccin
.

 

 

     

 Le BNVCA dénonce la campagne mensongère
répandue sur la vaccination pratiquée en Israël qui « oublierait les
Palestiniens. Cette caricature est de nature à alimenter l'antisémitisme apparu
avec l'épidémie du Covid 

Avant cette
critique,  Israël avait déjà été faussement  accusé de ne pas
vacciner les terroristes palestiniens ayant du sang juif sur les mains, en même
temps que les survivants de la Shoah.  Pourtant, selon nos informations,
les prisonniers ont  été vaccinés conformément au calendrier établi par l'Etat
souverain, démocratique et humain. 


 La
dernière attaque provient de M. Pelloux qui, au moment où est  évoqué le
succès de la campagne de vaccination israélienne, l’urgentiste Pelloux se croit
obligé de mentionner la non-vaccination des Palestiniens. Pourtant plusieurs
médias ont annoncé que  des milliers de doses ont été offertes à
l'autorité palestinienne  au profit du personnel médical 

De plus, Mr
Pelloux devrait savoir que les dirigeants palestiniens ont préféré opter pour
le vaccin russe. 

Le BNVCA
invalide  cette attaque mensongère, hors de propos, indigne d’un
responsable dont la voix est écoutée 

Le BNVCA
saisit le C S A ; réclame un droit de réponse à C dans l’Air, émission de
la 5, chaîne de télévision publique et  demande que M. Pelloux présente
des excuses publiques 

Le BNVCA se
réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires