Month: November 2020

“Nous l’attendions depuis tellement longtemps” : le judaïsme marocain désormais enseigné dans les manuels d’histoire

 

 

“Nous l’attendions depuis tellement longtemps” : le judaïsme marocain désormais enseigné dans les manuels d’histoire

 

Par Jassim Ahdani ( Article https://mobile.telquel.ma/2020/11/24/nous-lattendions-depuis-tellement-longtemps-le-judaisme-marocain-desormais-enseigne-dans-les-manuels-dhistoire_1702686 )

Le programme d’histoire dans les manuels scolaires a connu plusieurs nouveautés en cette rentrée. L’inclusion des découvertes paléoanthropologiques et des sites archéologiques majeurs dans le pays a notamment été saluée par l’opinion publique. Le ministère de l’Éducation nationale, chapeautant cette opération, a également intégré un chapitre sur le patrimoine juif marocain dans le récit historique des classes de CE2. Le chapitre en question propose trois focus essentiels sur l’affluent culturel juif dans la constitution marocaine, la visite du roi Mohammed VI au Musée de la mémoire juive Bayt Dakira à Essaouira et la présence juive plurimillénaire au Maroc.

          

         

  

 

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Israël espère un dernier train de sanctions américaines contre Téhéran

Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, va entamer une tournée au Proche-Orient avant le changement d’Administration aux États-Unis.

Donald Trump veut maintenir la pression sur l’Iran jusqu’au bout. Selon des indiscrétions en provenance d’Israël et de Washington, le président américain sortant a prévu une nouvelle série de sanctions contre le régime de Téhéran. Elle pourrait être rendue publique la semaine prochaine par Mike Pompeo. Le secrétaire d’État américain va effectuer un périple aux allures de tournée d’adieu au Proche-Orient avant le changement d’Administration aux États-Unis. Il se rendra notamment en Israël, mercredi, avant d’être reçu en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis (EAU) et au Qatar, soit des pays qui ont tous adressé peu ou prou des messages de félicitations au futur locataire de la Maison-Blanche après l’annonce de sa victoire. Il s’agira selon un communiqué du département d’État de discuter avec ses alliés régionaux «des efforts conjoints pour faire face au comportement malveillant de l’Iran».

Les sanctions ne seraient pas liées directement au dossier du nucléaire iranien. Elles puniraient Téhéran pour son programme de développement de missiles balistiques, ses violations des droits de l’homme et son soutien à des groupes «terroristes». Elles concerneraient des entreprises qui commercent avec Téhéran dans les secteurs de l’armement, de l’aviation ou des communications, mais aussi des individus et des entités iraniennes. L’Administration Trump souhaiterait ainsi marquer le premier anniversaire de la répression la plus violente en Iran depuis la révolution islamique de 1979. Quelque 1 500 manifestants avaient été tués, en novembre dernier, au cours de troubles provoqués à l’origine par une hausse du prix de l’essence.

«Pression maximale»

Des responsables impliquées dans le meurtre présumé de civils, des figures du gouvernement et des services de sécurité seraient visés. «Si c’est vrai, ce sera simplement révélateur du désespoir d’une Administration hostile», a réagi Alireza Miryousefi, porte-parole de la mission de l’Iran auprès des Nations unies à New York, dans un communiqué à Reuters.

La manœuvre du «canard boiteux» de la Maison-Blanche a pour objectif, selon les médias israéliens, de rendre plus difficile l’ouverture d’un dialogue entre le futur président américain et Téhéran, en enfermant Joe Biden dans un tissu profond de mesures coercitives qu’il aura du mal à annuler d’un simple trait de plume, si telle est sa volonté.

Lundi, lors d’une réunion avec des journalistes à Jérusalem, Elliot Abrams, le représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, a estimé que «l’augmentation des sanctions fait partie d’une politique à long terme» pour contraindre le régime à engager des négociations globales pour un accord nucléaire plus strict. «Nous avons un programme à pression maximale… et cela continuera en novembre et décembre», a-t-il déclaré. Il a admis que le prochain président a le droit d’inverser la politique de son prédécesseur, mais qu’il aurait du mal à voir cela se produire sans un changement significatif dans le leadership iranien.

«Je ne pense pas que revenir au JCPAO (accord nucléaire avec l’Iran, NDLR) en 2021 soit une simple perspective», a-t-il dit. Une approche qui correspond à celle du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a encouragé et soutenu Donald Trump dans son retrait de cet accord. Il va désormais devoir composer avec un président américain ne partageant pas toutes ses convictions. Selon Joe Biden, Donald Trump «a imprudemment jeté à la poubelle une politique qui travaillait à la sécurité de l’Amérique et l’a remplacée par une politique qui a aggravé la menace».

Source :© Israël espère un dernier train de sanctions américaines contre Téhéran

Arabie saoudite: attaque contre le cimetière non-musulman de Jeddah

Arabie saoudite: attaque contre le cimetière non-musulman de Jeddah

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Une grenade a été jetée lors d’une cérémonie commémorative du 11-Novembre à laquelle participaient des diplomates français, et occidentaux.

Douze jours après un attentat au couteau contre un garde du consulat de France à Jeddah, une nouvelle attaque a été perpétrée ce mercredi matin lors d’une cérémonie commémorative du 11-Novembre. Une grenade a été jetée par-dessus le mur du cimetière des non-musulmans de la ville portuaire située sur la mer Rouge, selon plusieurs sources contactées en Arabie saoudite par Le Figaro. Elle aurait fait 4 blessés dont un ressortissant grec et un italien, selon un diplomate européen, mais aucun Français. Des gardes saoudiens auraient également été touchés.

La France était-elle encore une fois visée ? « Il s’agit d’un acte isolé, la France n’est pas visée », affirme une source française à Riyad, la capitale. Une autre source diplomatique occidentale ajoute toutefois que c’est la France qui organisait la cérémonie commémorative du 11-Novembre.

« Le consul général de France, ceux d’Italie, de Grande-Bretagne, de Grèce et du Liban étaient présents à cette cérémonie, de même que les attachés de défense français et britannique », confie une source sécuritaire. Selon celle-ci, l’assaillant aurait été arrêté. «La France condamne fermement ce lâche attentat que rien ne saurait justifier», a réagi le Quai d’Orsay, en appelant les autorités saoudiennes «à faire toute la lumière» sur cet acte et en «identifier et poursuivre les auteurs».

L’attaque de ce mercredi semble bel et bien être un attentat. Il a pour théâtre une fois de plus Jeddah, la deuxième ville d’Arabie où l’ambiance est relativement plus libérale qu’ailleurs dans le pays. «C’est un triste jour», déclare un expatrié français en Arabie. Le 29 octobre au moment où la basilique de Nice était le théâtre d’un attentat meurtrier, un garde du consulat français de Jeddah était attaqué au couteau par un ressortissant saoudien. Celui-ci fut arrêté peu après par les autorités saoudiennes. Le garde avait été blessé, mais ses jours n’ont pas été mis en danger.

«Nous attendons une réaction de l’ambassade de France»

Les autorités du royaume, où règne un islam ultra-conservateur, ont condamné les attentats qui ont ensanglanté la France, ces dernières semaines. Mais dans le même temps, les autorités religieuses saoudiennes ont dénoncé les caricatures du prophète Mahomet publiées par l’hebdomadaire Charlie Hebdo.

À Jeddah, peu après l’attaque de ce mercredi, le consulat américain a publié un communiqué appelant ses ressortissants à observer la plus grande prudence. L’ambassade de France à Riyad observe le silence. « Nous attendons une réaction de l’ambassade de France », confie un diplomate d’un pays européen, contacté. L’Arabie Saoudite devait accueillir dans dix jours le sommet du G-20, mais en raison de la pandémie de la Covid-19, le rendez-vous annuel des grands de ce monde aura lieu en virtuel par visioconférence.

Après les propos d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » et son engagement à ne pas renoncer aux caricatures, des manifestations anti-français ont éclaté dans de nombreux pays musulmans et des appels à boycotter les produits français ont été lancés. Dans certains pays, le portrait du chef de l’État français a même été incendié.

Pour calmer les choses, Emmanuel Macron s’est livré à un exercice de pédagogie sur la chaîne de télévision qatarienne Al-Jazeera et dans le quotidien britannique Financial Times. Ces derniers jours, Jean-Yves Le Drian le ministre des Affaires étrangères, a effectué une tournée en Égypte et au Maroc pour tenter, là encore, de dissiper les malentendus, répétant que la France n’avait rien contre l’islam.

À voir aussi – Arabie Saoudite: un garde du consulat français de Jeddah blessé au couteau